Culture
Retour12 novembre 2018
Le père du stade olympique exposera à Repentigny
©Photo Alain Stanké
L’architecte Roger Taillibert exposera ses tableaux pour la toute première fois à Repentigny
En première mondiale, le Centre d’art Diane-Dufresne (CADD) a le plaisir de présenter une exposition mettant en vedette les tableaux de l’architecte Roger Taillibert, dès le 20 juin jusqu’au 29 septembre 2019.
Celui qui est connu pour ses conceptions architecturales d’envergure, dont notre célèbre Stade olympique, est aussi peintre, mais n’a jamais exposé. C’est donc une occasion unique qui se présente aux visiteurs l’été prochain.
« Pour cette exposition, nous faisons rencontrer M. Taillibert et Maxime-Alexis Frappier, l’architecte du Centre d’art, qui est commissaire de l’exposition », explique François Renaud, conservateur au CADD.
Alain Stanké, l’éditeur de M. Taillibert au Québec, sera aussi commissaire de l’exposition. C’est d’ailleurs grâce à lui que la chose peut avoir lieu, lui qui participait l’été dernier aux « Rencontres improbables » du CADD. « Une série de rencontres coup de cœur fait de cette « rencontre improbable » une réalité », souligne Katrine Courtemanche-Gulian, chef de division culture au CADD.
« Le roi des stades »
Parmi les centaines de structures créées en 70 ans de carrière en France et à travers le monde, Roger Taillibert s’est beaucoup dédié aux bâtiments sportifs. C’est d’ailleurs sa spécialisation. « Dans ses œuvres, on perçoit cette passion pour le sport et souvent, même à peine perceptible, on remarquera un jockey sur son cheval ou encore un joueur de rugby », explique Mme Courtemanche-Gulian.
À l’image de ses structures architecturales, M. Taillibert travaille aussi en grand format lorsqu’il peint. « Le travail des commissaires sera de faire un maillage entre ses grands formats et ses travaux d’architecture », ajoute Mme Courtemanche-Gulian.
« Encore une fois cette année, nous allons ancrer l’exposition à l’intérieur de la communauté, notamment avec un circuit gourmand », ajoute-t-elle.
Celui qui a une résidence au Québec depuis 40 ans, aspire à tourner la page sur les critiques dont a fait l’objet le Stade et qui ont rejailli sur lui, fait savoir M. Renaud. « Ami de l’ancien maire Jean Drapeau, il a adopté le Québec. Il a fait preuve d’une grande résilience à travers ces années et a toujours défendu son œuvre. Ceci dit, cela ne l’a pas empêché de rayonner partout dans le monde avec ses réalisations. L’exposition sera donc l’occasion d’en apprendre sur l’homme et sur l’artiste », fait valoir M. Renaud.
Tous les groupes qui réserveront un spectacle d'été au Théâtre Hector-Charland, pourront aller voir l’exposition pour seulement 3$ par personne et profiter d'un guide.
©Photo Christian Richard
François Renaud et Katrine Courtemanche-Gulian du Centre d'art Diane-Dufresne
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