Les élèves et partenaires participants à «Pour moi un bon gang c'est…» ont eu droit à toute une soirée à l'occasion des 10 ans de l'initiative mise sur pied par le Service de police L'Assomption/Saint-Sulpice, qui avait lieu le mercredi 23 mai au Théâtre Hector-Charland.

L'objectif était de souligner la participation des fidèles collaborateurs du projet tout en mentionnant les gagnants de cette édition-ci du programme de prévention. Au primaire, les gagnantes sont Mia Blondeau et Lily-Rose Rivest Desrochers de l'école Gareau. Au secondaire, l'équipe gagnante est formée de Sandrine Tremblay, Noémie Ste-Marie et Léa Grigorescu de l'École Secondaire Paul-Arseneau (ESPA).

En plus des spectacles offerts par les élèves du Collège l'Assomption ainsi que de l'ESPA, une conférence inspirante de Guillaume Vermette, clown humanitaire a été offerte aux jeunes spectateurs. «Il a su illustrer, par son expérience, qu'il est possible de faire du bien autour de soi en portant attention à ceux qui nous entourent», mentionne Sophie Légaré, agente relation média du Service de police L'Assomption/Saint-Sulpice.

Bilan fort positif                   

Depuis les 10 ans d'existence du programme «Pour moi un bon gang c'est…», plus de 1000 jeunes ont été sensibilisés à faire des bons choix, tant en matière de fréquentation, qu'en matière d'alimentation et de saines habitudes. Il y a quatre ans, un volet cybersécurité a été ajouté.

En plus de rencontrer les agents de police en classe, les élèves sont invités à réaliser un projet artistique (danse, théâtre, poèmes, chansons…) qui les représente à l'extérieur des classes. Ce travail est évalué en classe, mais est aussi jugé par un comité formé notamment de représentants de la ville et du Service de police. Certains élèves vont aussi participer à des activités intergénérationnelles.

«L'objectif est de proposer un programme de prévention qui implique un peu tout le monde dans la communauté, autant les directions d'école que les professeurs, les organismes communautaires et le Service de police», explique Mme Légaré.