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08 mai 2018

Archives Lanaudière, les gardiens de l'histoire régionale

En marge des 50 ans de L'Hebdo Rive Nord/ L'Artisan, le journal est allé à la rencontre de ceux qui travaillent à préserver les traces des femmes et des hommes qui ont forgé l'histoire de la région.

Archives Lanaudière gère un des plus gros centres d'archives au Québec et conserve l'équivalent d'environ trois kilomètres de long de documents dans sa voûte à température et humidité contrôlées. Au fil de ses 25 ans d'existence, l'organisme a aussi développé une expertise en services de gestion d'archives historiques et administratives, ainsi que d'entreposage.

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À titre d'exemple, une quarantaine de collèges privés de partout au Québec font affaire avec Archives Lanaudière, qui a développé un créneau auprès de ce type d'institutions. «De plus, à peu près toutes les villes de Lanaudière nous confient la gestion de leurs archives, avec bien d'autres aussi, ainsi que des entreprises privées», indique Denis Pepin, directeur général d'Archives Lanaudière.

«On se débrouille bien parce qu'on fait de la consultation, mais ce sont les impératifs financiers qui nous y ont amenés», souligne M. le directeur.

Il faut savoir que l'organisme avait auparavant accumulé, depuis sa fondation, une dette importante envers le Collège l'Assomption,  qui avait pris l'engagement de soutenir le centre d'archives pour 25 ans, indique M. Pepin. «Quand je suis arrivé en poste il y a 15 ans, l'organisme était pratiquement en faillite technique, il fallait redresser les finances».

L'organisme emploie une dizaine de gens formés dans le domaine. «Environ 60% de leur temps est attitré au financement de la mission et 40% à la mission de l'organisme».

Pour la mémoire collective

Bien qu'Archives Lanaudière parvienne à bien tirer son épingle du jeu, l'organisme ne pourrait pas poursuivre sa mission comme elle le fait sans le financement public. L'agrément de l'organisme a été renouvelé par Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ), lui donnant droit à du financement en fonction de sa performance.

Une pétition, intitulée «Ensemble, assurons le futur de notre passé», a été amorcée par la Société d'histoire de la Rivière-du-Nord à Saint-Jérome et le Regroupement des services d'archives privées agréés du Québec. «Nous appuyons sans réserve cette campagne de sensibilisation et nous faisons nôtres ces revendications», souligne M. Pepin.

«Il y a toujours des archives en danger. Nous ne sommes pas les seuls à faire de la conservation dans la région, il y a aussi les sociétés d'histoire qui permettent de sauvegarder les documents historiques. Par contre, ces organismes doivent bien souvent compter sur des bénévoles et demeurent dans un équilibre précaire, par manque de financement notamment», soutient Daniel Pepin, directeur général d'Archives Lanaudière.

L'organisme est présentement en réflexion concernant ses locaux, qui sont pour le moins exigus et commencent à se faire désuets. «Nous sommes à élaborer un plan d'affaires. C'est certain que l'emplacement au centre-ville de l'Assomption, une ville riche en histoire, au cœur du Quartier des arts, est idéal. Est-ce que nous allons conserver les locaux et les améliorer ou déménager? Nous ne le savons pas encore», a indiqué M. Pepin, en mentionnant que d'autres villes de la région sont prêtes à les accueillir.

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