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06 juillet 2018

Un système de vélos libre-service signé Bécik Jaune

Maxime Bellerose Bécik Jaune

©Photo Nathalie Vigneault - Hebdo Rive Nord

Maxime Bellerose, inventeur de la borne de Bécik Jaune, présente son produit.

Après Montréal, Laval se dotera de son service de vélos en libre-service (VLS). L’entreprise d’économie sociale Bécik Jaune de Lanaudière propose une solution économique pour les villes de 30 000 à 100 000 personnes qui veulent se doter d’un tel service.

Dans son tout nouveau guide d’accompagnement, lancé notamment en présence d’élus de Lanaudière attirés par le produit, Bécik Jaune explique tout ce qu’il faut savoir sur le projet et guide la réflexion des décideurs qui s’intéressent à la mobilité durable dans leur ville.

« Des pièges à éviter, un budget préliminaire ainsi que les partenariats à envisager, toute l’information est regroupée dans ce guide, l’aboutissement de plusieurs mois de travail », souligne Pierre Vachon, président du CA de Bécik Jaune.

Parmi les astuces, on souligne que, comme 38% des utilisateurs d'un vélo libre-service l’emploient pour se rendre au travail, il est conseillé de coordonner le service de vélo partage avec d’autres modes de transports en commun et de placer les bornes dans les endroits les plus achalandés.

On y apprend aussi que le coût de départ pour une ville d’environ 20 000 habitants s’estime à 41 000$ et coûte 7500$ par année ensuite pour le remplacement de vélos, l’entretien, l’entreposage, etc. Pour une ville de 100 000 habitants, on parle d’un coût de départ de 130 500$ et de 27 750$ par année ensuite.

Fait à souligner, le produit peut s’adapter aux besoins d’une entreprise privée comme en villégiature ou en copropriété par exemple.

Pour information: www.becikjaune.ca

Retombées économiques et insertion sociale

Les avantages sur le plan individuel et collectif d’un tel service seraient nombreux souligne Bécik Jaune : économie d’essence et d’entretien automobile, baisse des coûts en service de santé et d’abonnement au gym, retombées économiques locales en stimulation commerciale et en emplois notamment via le cyclotourisme, etc.

Bécik Jaune oeuvre en adaptation scolaire permettant à des jeunes, via son atelier situé à Joliette, ainsi que celui de l’école L’Impact à Mascouche, de trouver une occupation dans laquelle ils peuvent développer leur potentiel, demeurer à l’école, puis se trouver un emploi. Ce modèle peut d’ailleurs être transposé partout où il y a des problématiques de décrochage scolaire par exemple.

lancement bécik jaune

©Photo Nathalie Vigneault - Hebdo Rive Nord

Les représentants de Bécik Jaune, du CERESO, du TIESS et des élus étaient à L’Assomption, pour lancer un guide d'utilisateur

La borne

Avec la création de sa borne, Bécik Jaune prend un nouvel essor. Cette invention, réalisée par Maxime Bellerose mécanicien, a réglé le problème des vélos laissés ça et là, à une certaine période, qui est désormais derrière.

« Avec cette borne, on ramène de l’ordre dans le VLS, à prix très abordable », soutient M. Vachon.

« L’idée de cette borne était qu’elle soit abordable, mais aussi extrêmement résistante. De plus, il fallait qu’elle puisse accepter toutes sortes de formes et de modèles de vélo différents, parce qu’à la base, on voulait continuer à utiliser des vélos recyclés, ce qui permet d’avoir des coûts de remplacement très bas », fait valoir l’inventeur.

Il est possible d’avoir entre quatre et 10 places par bornes. Des cartes à lecture numériques enregistrées sont requises pour prendre un vélo et le rapporter, permettant ainsi d’identifier les utilisateurs et permettant notamment d’éviter les vols.

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