Trois chandails bleus fouleront le mythique sentier conduisant au Camp de Base de l’Everest, point de départ de toutes les expéditions sur le versant Népalais. Ce défi constitue, hors de tout doute, un dépassement extraordinaire pour chacun de nous.

Contrairement à l’usage, ils ne stationneront pas leur auto dans un stationnement situé près de la ligne de départ. C’est plutôt 10 jours de marche qui sera nécessaire pour se rendre à la ligne de départ, car dans cette région, il n’y a aucune route.

Ils devront surmonter plusieurs embuches, tel que l’air raréfié, pression atmosphérique plus basse, alimentation déficiente, courir en sentier, fatigue accumulée par les 10 jours de marche, air sec, soleil qui frappe fort, etc.

Là-bas, VO2max, VAM, etc n’ont plus la même valeur. Imaginez, une inspiration ne contient que la moitié de l’oxygène comparativement au niveau de la mer. Moitié oxygène, ne veut pas dire moitié de vitesse, ça veut dire beaucoup plus lentement, car le corps tout entier est en guerre pour s’ajuster à ce manque d’oxygène et aussi, de la faible pression atmosphérique.

En résumé, ils était à Kathmandu, capital du Népal le 13 mai. Le 17 mai, ils ont pris un petit avion pour Lukla, début du sentier en direction du Camp de Base de l’Everest (CBE). Leur arrivée au CBE est prévue pour le 27 mai. Une belle expérience à vivre.