Politique
Retour23 juin 2019
Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca
La prière n’a pas sa place à la Chambre des communes
Le Bloc Québécois dépose une motion
©Photo gracieuseté - Hebdo Rive Nord
La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé s’oppose, tout comme les députés du Bloc Québécois à maintenir la prière à la Chambre des communes à Ottawa chaque jour de séance.
La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé s’oppose à la décision de la Chambre des communes de maintenir la prière quotidienne lors du début des travaux marquer par un moment de recueillement.
Le Bloc Québécois a tenté de faire passer une motion à cet effet à la Chambre des communes. La députée bloquiste fait part que les parlementaristes fédéralistes imposent la prière à Ottawa. Avant chaque séance, on peut entendre le président de la Chambre des communes réciter la prière.
Le parti a plutôt proposé qu’il puisse y avoir un moment de recueillement, voire de réflexion. « Pour le Bloc Québécois, la prière est un choix personnel qui n’a pas sa place en introduction aux travaux de ceux et celles qui votent nos lois. Si les députés des autres partis veulent prier, qu’ils aillent à l’église », a soutenu Mme Pauzé. Le Bloc Québécois a déposé cette demande mettant l’accent sur l’appui unanime des parlementaires, ce à quoi les libéraux et les conservateurs ont refusé la motion.
De son point de vue, le Bloc Québécois tend à établir une distance entre la religion et les affaires de l’État. Pour Monique Pauzé, il est décevant de constater que les parlementaires fédéralistes s’opposent à la laïcité au Québec, mais tendent à conserver la prière quotidienne d’ouverture de séance.
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