Depuis les débuts, l’organisme veille à briser l’isolement chez les femmes et offre des activités liées aux métiers à tisser. On apprend aux participantes différentes techniques et des échanges permettent aux femmes de s’initier au tricot. Certaines activités contribuent à des causes de la région dont la Fondation Olo, alors que près de 2 M$ ont été amassés depuis 1991 grâce à ce partenariat.

Ces dons donnent la chance à des bébés de naître en santé et à opter pour des saines habitudes alimentaires. Les femmes offrent également de leur temps pour faire du bénévolat. Elles s’impliquent notamment auprès des Chevaliers de Colomb.

Un peu d'histoire

Questionnée sur le nom attribué à l’organisme, Mme Pilon fait un saut dans le temps et raconte qu’à l’époque, ce sont les fermières qui ressentaient le besoin de se rassembler avec d’autres femmes. L’idée était de se rencontrer pour échanger des recettes et tricoter ensemble.

De son côté, le Cercle des Fermières Saint-Sulpice possède un local en haut de l’hôtel de ville et si les activités nécessitent plus d’espace, les femmes se retrouvent au centre communautaire. En plein recrutement de membres, c’est soixante femmes qui avaient adhéré à l’organisme l’an passé.

La présidente souhaite voir augmenter le nombre de membres. «C’est aussi pour que le cercle puisse continuer à vivre et ça permet de sortir les femmes de l’isolement », affirme-t-elle

Mme Pilon prend à cœur de réunir les participantes, même l’été. Elle veille sur elles et improvise des sorties. « L’idée c’est aussi de garder le patrimoine vivant et en santé. Le tissage, si personne n’en fait, la relève ne suivra pas. Ça va se perdre », fait-elle part. Pour intéresser les plus jeunes, elle ajoute que des cours sont donnés pour apprendre à maîtriser le tissage et le tricot. Des ateliers sont aussi offerts pour comprendre les fonctionnalités d’une machine à coudre.

Par ailleurs, le Cercle des Fermières Saint-Sulpice prévoit une exposition les 19 et 20 octobre prochain au Centre Léo Chaussé où plusieurs exposants et kiosques se consacreront à la vente artisanale. On aura l’opportunité de rencontrer entre 35 à 40 artisans différents sur place, où chacun se spécialisera dans son domaine, soit savon, huiles essentielles, bonbons, chocolat, etc.

Pour l’année prochaine, Monique Pilon aimerait se procurer une machine pour tricoter des bas et une autre pour broder. Celles-ci sont coûteuses, mais la présidente est consciente que ça répond aux besoins de l’organisme.

Le Cercle des Fermières Saint-Sulpice tient à remercier tous les bénévoles, les particpants et Mike Lalonde pour les photos. 

Info: 450 588‑4715 / 514 816‑4715