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30 septembre 2019

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Quand le rassemblement féminin fait la plus grande différence

Mouton sur Broche à L'Assomption

Mouton sur Broche

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

À deux reprises, plusieurs femmes ont répondu pour tricoter, afin de lutter contre le cancer du sein.

Réunies pour la cause du cancer du sein, plusieurs femmes ont mis la main à la pâte pour concevoir des nichons tricotés pour le centre de femmes Com’Femme. La propriétaire de la Boutique Mouton sur Broche, Annick L'Archevêque a ouvert les portes de son commerce pour laisser place à des échanges, un rassemblement féminin et pour tricoter, afin de supporter des femmes ayant subi une mastectomie.

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

La boutique présente un style rustique, chaleureux et accueillant.

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

Mouton sur Broche offre un service de réparation de vêtements.

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

Un grand choix de variété de laines est disponible sur les étagères.

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

Des accessoires sont vendus, en plus de tuques.

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

Des vêtements pour bébé sont également vendus.

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

En plus de retrouver une panoplie de couleur de laine, on peut s’acheter des sacs.

Mouton sur Broche fait partie du paysage assomptionniste depuis plus d’un an. La propriétaire, Annick L’Archevêque a comme philosophie d’accueillir les gens dans son commerce, y compris à la fermeture pour donner des cours de tricot. Dans la visée de faire une différence, elle a entrepris d’interpeler les intéressés via Facebook et d’organiser deux rencontres pour y fabriquer des nichons tricotés.

À deux reprises, des tricoteuses ont contribué à créer des nichons à l’aide de laine. Confortables et doux, ces derniers permettent à des femmes de les installer dans leur soutien-gorge après avoir subi une opération. Certaines les utilisent en attendant une reconstitution, alors que d’autres les portent régulièrement.

Il est également possible pour celles qui ne savent pas tricoter de faire des dons via une tirelire installée à cet égard dans la boutique. Les participantes s’occupent de concevoir les nichons tricotés et c’est Com’Femme qui s’occupe d’ajouter le rembourrage.

« C’est la première édition qu’on fait ça et la réponse est très bonne », fait part la propriétaire.

Les femmes des Cercles de Fermières de L’Assomption et Lavaltrie, puis plusieurs autres n’ont pas hésité à embarquer dans l’initiative communautaire. Deux participantes sont touchées par le cancer et l’une d’entre elles vient tout juste de terminer ses traitements.  

Mouton sur Broche

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

On peut se procurer toute sorte d’accessoires et des produits locaux.

Causes sociales

Ce n’est cependant pas la première fois que Mouton sur Broche s’associe à des causes. L’an passé, on a tricoté des tuques pour des gens dans le besoin. Celles-ci ont été offertes à l’organisme La Trace à L’Assomption.

On compte poursuivre dans la même voie en tricotant et remettre les créations à des personnes âgées du secteur. « Le but avec cette boutique-là, c’est que les gens sortent de chez eux, soient valorisés et apprennent à se faire confiance », ajoute Mme L'Archevêque.

Des femmes reviennent de semaine en semaine et se sentent comme chez elle, partagent des tranches de vie et s’arrêtent pour boire, puis manger. « On essaie de redonner un peu de bonheur à ces personnes. C’est bien important », soutient-elle. Se rendre à boutique, c’est plus qu’acheter. C’est découvrir le monde du tricot, échanger et faire de belles rencontres.

À la mode

Depuis les dernières années, on sent un retour un tricot. Comme le confirme la propriétaire, il y a eu une évolution et un regain. Les designers québécois conçoivent leur propre patron, les fibres ont changé, les prix et bien sûr, les techniques de tricot. « Je ne pense pas que c’est une mode qui revient. C’est fait pour durer dans le temps. On change la façon de voir les choses », confesse-t-elle.

L’engouement pour le tricot est très présent. C’est pourquoi Annick L'Archevêque et Élaine Mc Innis, employée donnent des cours et des ateliers pour différents niveaux d’apprentissage. À son tour, Mme Mc Innis veut redonner à sa communauté et épauler les femmes.     

Mouton sur Broche

©Photo Sarah Elisabeth Aubry - Hebdo Rive Nord

À gauche, la propriétaire de Mouton sur Broche, Annick L'Archevêque, à sa droite, Élaine Mc Innis et deux tricoteuses se retrouvent à l’avant de la boutique dans le coin-causerie.

Boutique

De la laine de différente couleur et des accessoires composent le commerce. Par ailleurs, la propriétaire a la chance de travailler aux côtés de sa mère qui s’occupe de faire des réparations de vêtements. Cette dernière donne un coup de main à son tour et investit quelques heures par semaine. Un coin-causerie et tricot est situé à l’avant de la boutique donnant accès à la luminosité de l’extérieur.

On peut mettre la main sur toute sorte de produits, des accessoires et au fond du commerce, deux salles permettent d’offrir des cours, puis des ateliers. Les femmes se servent du thé et du café, tout en apprenant. De nouveaux cours sont mis sur pied régulièrement et de petits groupes sont créés pour permettre de mieux consolider ses acquis et terminer un projet.  

Pour contribuer à la cause, on peut devenir une tricoteuse bénévole, faire un don et faire connaître les nichons tricotés. Rendez-vous au www.comfemme.org/lesnichonstricotés et la page Facebook Mouton sur Broche.

Nichons tricotés

Chez Com’Femme, on tricote, conçoit les nichons, en plus de les rembourrer. Les expéditions sont faites gratuitement aux centres médicaux. Conçu il y a 40 ans, Com’Femme tente d’améliorer les conditions des femmes. Les nichons tricotés sont une alternative face à la prothèse de silicone traditionnelle. Ils sont distribués sans frais aux femmes qui en font la demande.

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