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Élections fédérales 2019

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30 septembre 2019

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Une campagne sous le signe du changement

Pierre Branchaud voit se pointer une opportunité pour les Conservateurs

Pierre Branchaud

©Photo Hebdo Rive nord-Pierre Chartier

Pour le candidat du Parti conservateur, Pierre Branchaud, c’est important de faire connaître tous les programmes de prêts et d’aide aux entreprises qui se trouvent à Ottawa.

Le candidat du Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Repentigny Pierre Branchaud et Alain Rayes, le lieutenant politique pour le Québec d’Andrew Scheer, étaient de passage dans la région de Repentigny afin de discuter des grandes orientations de la campagne électorale fédérale.

Pour le candidat Pierre Branchaud, l’important dans cette campagne c’est de rencontrer le plus de monde possible afin de faire connaître les grandes orientations de son parti: «Ce qui est très différent pour moi, c’est de rencontrer les commerçants, les entrepreneurs et les gens du parc industriel pour leur parler de tous les programmes qu’ils peuvent avoir à Ottawa. Ça, c’est une chose que mes prédécesseurs dans le comté ont négligé, selon moi.»

Pour le candidat conservateur, il importe de faire connaître tous les programmes de prêts et d’aide aux entreprises qui se trouvent à Ottawa et qui sont, selon Pierre Branchaud, inconnus des gens d’affaires de la région. «Le Bloc québécois, dans son fondement, veut se séparer du reste du Canada. Ils n’ont pas l’intérêt pour faire valoir les programmes et de dire aux entreprises qui œuvrent dans l’acier ou dans le secteur de la viande qu’il y a plusieurs avantages offerts par le gouvernement canadien. C’est là le problème, car les gens d’affaires sont un peu délaissés», d’ajouter le candidat conservateur dans la circonscription de Repentigny.

Pour ce qui est du lieutenant politique pour le Québec d’Andrew Scheer, Alain Rayes, la question qui est sur toutes les lèvres c’est comment on devient un candidat pour les conservateurs dans cette campagne? «On a pris le constat des élections de 2015 et on s’est mis sur la planche à dessin. Il y a eu une vaste consultation que j’ai chapeautée avec mes collègues dans les 17 régions administratives du Québec, et nous avons pris le pouls de la population afin de connaître les vrais enjeux, ce que les gens désirent d’un parti comme le nôtre et ce qu’ils veulent voir dans une plate-forme électorale. Ce que l’on présente aujourd’hui, c’est le fruit de deux ans de ces consultations avec les gens. Mon deuxième défi était de trouver des candidats dans toutes les circonscriptions et nous sommes le seul parti à deux semaines du déclenchement des élections à avoir tout notre monde. De plus, on veut redonner confiance aux résidents. On l’entend, les gens ont honte du gouvernement actuel et ils sont aussi tannés de voir comment les finances publiques sont gérées. De plus, la population est aussi tannée de voir comment ce gouvernement gère entre autres par respect envers les grandes juridictions du Québec. On leur dit, voici l’alternative. Ici, dans Repentigny, nous avons une situation où le Bloc a été élu. On dit à la population, si vous voulez avoir un député qui a une vraie chance de faire partie du pouvoir, c’est le temps de passer à l’action. Ce n’est pas avec le Bloc que ça va se faire, car il pas d’intérêt à ce que le fédéralisme fonctionne. Si les gens veulent un rapport d’impôts unique, c’est notre parti qui va le faire, le Bloc ne peut réaliser cet engagement. C’est la même chose avec la loi 21 [loi sur la laïcité de l’État], le Bloc est d’accord avec nous, mais il n’aura aucun pourvoir au parlement, si les gens veulent du changement», de souligner Alain Rayes.

«Madame Pauzé ne se sert que de son budget discrétionnaire pour donner de l’argent aux organismes communautaires et se faire prendre en photo.»

- Pierre Branchaud

 

Montcalm un territoire à prendre

Deux dossiers majeurs retiennent le sujet en ce lancement de campagne, soit celui de l’aéroport et du pipeline qui est projeté dans le secteur. Sur ces dossiers, le lieutenant politique pour le Québec, Alain Rayes, est très clair: «Ce premier dossier est un enjeu extrêmement sensible pour la population. Ce n’est pas un enjeu unique à la région, c’est un enjeu que l’on retrouve partout au Canada. Il va falloir trouver une solution parce qu’il y a des résidents qui souhaitent avoir une certaine tranquillité d’esprit et une certaine quiétude dans leur qualité de vie. Il faut s’assoir et travailler de concert avec les municipalités pour trouver des solutions. Pour ce qui est du dossier du pipeline, c’est complètement faux de dire qu'il va passer dans Montcalm. Ça, ce sont nos adversaires qui colportent de telles nouvelles. Le corridor énergétique n’a jamais déterminé à quel endroit il était pour passer. Ce que le Parti conservateur dit c’est qu’au lieu d’avoir un dossier comme celui d’Énergie Est, trouvons le parcours en partenariat avec les municipalités, les premières Nations et les gouvernements provinciaux. Mettons en place les mesures environnementales qui s’imposent et, après tout ça, nous allons parler du tracé.»

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