Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Culture

Retour

14 novembre 2019

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Quand la psychologie mène vers l’écriture

Un premier livre pour D’Joulissa Paul-Blanc

Auteure

©Photo gracieuseté – D’Joulissa Paul-Blanc - Hebdo Rive Nord

Originaire de Repentigny, D’Joulissa Paul-Blanc présente son premier livre «Tout le monde sauf moi. »

D’Joulissa Paul-Blanc vient tout juste de publier son premier roman «Tout le monde sauf moi. »Inspirée par ses études en psychologie, l’auteure a décidé d’écrire à partir de ses observations, des personnes qu’elle a pu rencontrer et créer des personnages fictifs. Elle laisse libre cours à son imagination pour donner une voix à ceux qui vivent de l’intimidation, qui constituent les marginalisés de la société, voire les délaissés.

Priorisant un style direct, cru et allant droit au but, D’Joulissa Paul-Blanc a saisi l’opportunité de créer des personnages hors du commun et flamboyants. Se laissant guider par des personnages au reflet de notre société, les marginaux, ceux qui passent dans l’ombre, elle les utilise pour donner vie à son premier livre.

«Tout le monde sauf moi »présente l’héroïne Amélia. La jeune adolescente de 16 ans s’est toujours sentie à part des autres. Ayant vécu beaucoup de rejet de la part de sa famille et à l’école, l’adolescente n’a pas eu de modèle. Comme un fantôme, elle passe inaperçue là où elle va.

Pourtant un jour une occasion s’offre à elle,  Amélia pourra faire ce que les autres adolescents de son âge ont déjà tenté. Tenant tête à son idée, elle n’admettra jamais ses torts. Elle devra les affronter devant un groupe de personnes qui ne lui montrera pas autant de compassion qu’elle l’aurait imaginé. L’éternelle incomprise racontera son histoire et devra payer les conséquences de ses actes pour le reste de sa vie.  

Sans trop vouloir en dévoiler, l’histoire gravite dans un contexte de violence pour Amélia. Son cercle d’amis à l’école est néfaste pour elle. Ils la considèrent davantage comme un divertissement. Le message cible prôné par l’auteur est de voir au-delà des apparences et de s’accepter à travers les différences. Le roman s’adresse aux adolescents, mais aussi aux jeunes adultes.

Auteure

©Photo gracieuseté – D’Joulissa Paul-Blanc - Hebdo Rive Nord

Ses observations, ses rencontres et son travail d’intervenante l’ont amenée à créer des personnages hors du commun et flamboyants.

La psychologie, le noyau central

Ayant complété un baccalauréat en psychologie, Mme Paul-Blanc a vu l’occasion d’écrire et de bâtir des personnages avec des caractères distinctifs. « Je travaille aussi en intervention. Je passe ma journée à écouter des histoires assez impressionnantes », exprime-t-elle. Constituant l’élan vers l’écriture, cette dernière a entendu des témoignages parfois lourds et peu communs.

Ayant reçu des commentaires très positifs sur la publication de son roman, les lecteurs embarquent rapidement dans l’univers de l’héroïne et les personnages qui gravitent autour d’elle. Écrit d’une manière crue, l’auteure ne passe pas par quatre chemins pour faire réagir. « Les gens me disent qu’ils ont hâte de lire la suite et savoir comment ça se termine », soutient-elle.

Plusieurs personnages sont inspirés du vécu en psychologie de D’Joulissa. Mais une partie provient également de son imaginaire. « Ça peut être une histoire commune, puisque ça arrive à plusieurs jeunes. Plusieurs vivent du rejet et de l’intimidation, de l’isolation sociale », fait-elle part. Les autres personnages gravitant dans l’histoire ne sont pas là pour aider Amélia. Elle a refusé toute forme d’aide et doit y faire face.

Carrière

Venant de terminer son baccalauréat, D’Joulissa Paul-Blanc veut se consacrer à ses histoires et plusieurs projets. Elle affirme qu’il y aura une suite à « Tout le monde sauf moi »et se penche à l’écriture de nouvelles et à la poésie. Elle souhaite éventuellement se diriger vers un doctorat en psychologie. « Je veux cependant prendre quelques années pour me concentrer à l’art de l’écriture. Je veux suivre des ateliers ou quelques cours de littérature à l’université », précise-t-elle.  

À ses yeux, l’écriture a toujours fait partie de sa vie. Au primaire et au secondaire, l’auteure se démarquait par son talent, mais c’est tout récemment que le déclic s’est produit et qu’elle a compris pouvoir percer dans ce domaine. Trouvant ses idées en sortant dehors, elle prend des marches quotidiennement et observe beaucoup. Le processus pour trouver une maison d’édition n’a pas été facile. Elle a dû persévérer et croire en son projet.

Affronter la critique

Pour écrire son livre, l’auteure a pris le temps nécessaire et hésitait au départ à le publier. Ne voulant pas faire face à de mauvais commentaires, D’Joulissa s’est vu rassurée en apprenant que son roman se positionne 54ème rang des meilleurs livres canadiens dramatiques vendus sur Amazone.

« Savoir que mon livre s’est rendu-là, c’est un grand accomplissement et un soulagement », en convient-elle. Une suite verra le jour avec des personnages aussi distingués psychologiquement. « J’ai vraiment un style d’écriture tabou et sombre. Je pense que j’adore rester dans ce type d’écriture-là », souligne-t-elle.

Pour découvrir l’auteure et se procurer le livre, rendez-vous au https://www.djoulissapb.com/

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Repentigny - Caméléon Média