16 janvier 2020

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

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©Depositphotos

L’intégration de technologies au sein de la production s’avère essentielle.

« Il y a des conflits majeurs au Moyen-Orient; les guerres commerciales font chuter de 0,8 % le taux de croissance mondiale, explique M. Chavarria. Et avec le Brexit, il y a une baisse de croissance en Chine qui est assez brutale, même chose pour les États-Unis. Ce qui fait que les entreprises mondiales vont avoir tendance à vouloir développer leurs marchés. Elles risquent ainsi d’être plus agressives sur les marchés canadiens. Il y aura donc une plus forte compétitivité pour trouver de nouveaux marchés. »

De plus, le conseiller précise qu’au Québec et au Canada, nous sommes à la traine au niveau de la productivité. « Au Québec, la productivité d’un employé est de 60$, aux États-Unis, 82$, en Allemagne, 87$, et en Belgique, 94$. » Le phénomène s’expliquerait par la faiblesse des investissements, le faible nombre d’activités de recherche et développement et le fait que le niveau de diplomation est plus faible qu’ailleurs.

« Une des solutions pour contrer tout ceci, c’est l’intelligence artificielle et l’industrie 4.0 », appuie M. Chavarria. Les entreprises devraient donc se pencher sur la connectivité des objets, un marché qui promet de croître encore dans les prochaines années. On pense notamment à l’intégration de technologies au sein de la production, qui visent à produire au rythme d’une cadence et qui se synchronise les unes aux autres.