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07 mars 2020

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Trouver l'équilibre entre le travail, la vie familiale et l'entraînement

Élaine Loriaux

Entraînement

©Photo tirée de Facebook – Élaine Loriaux - Hebdo Rive Nord

Élaine Loriaux (à gauche) n’a pas peur d’en prendre sur ses épaules.

Se surpasser fait partie du quotidien d’Élaine Loriaux. Après avoir eu un coup de cœur il y a quinze ans pour les cours de groupe au gym, cette dernière n’a jamais lâché et a continué à mettre les efforts pour garder la forme. Plusieurs années se sont écoulées et elle a décidé à son tour d’enseigner, afin de transmettre sa passion pour le « bodypump » et le vélo. Rencontre avec une femme déterminée qui n’a pas peur de relever des défis et ce, tous les jours.

C’est vers la fin de son passage au cégep que la jeune femme a pris la décision de se mettre à l’entraînement. Interpelée par les cours offerts en groupe, elle a commencé à intégrer à son horaire cette routine.

Au fil du temps, Élaine Loriaux a tout simplement appris à intégrer l’entraînement avec son travail. C’est un peu plus tard qu’une responsable au gym lui suggère de faire les démarches pour enseigner les cours de groupe.

Si elle n’était pas certaine au tout départ à savoir s’il s’agissait d’une bonne idée, elle est allée au bout du processus. Attirée par le «bodypump», Élaine a suivi des formations pour être apte à enseigner et avoir les techniques adéquates.

Durant ses congés de maternité, elle en a profité pour aller au gym chaque jour et lorsqu’elle a repris le travail, elle suivait les cours le soir. Après avoir donné naissance à son troisième enfant, Élaine s’est lancée dans l’enseignement.

« Le processus est long. Il faut un cours de base pour être en mesure d’enseigner et après, il faut la formation rattachée au cours que je donne», poursuit-elle. Deux ans plus tard qu’elle a suivi une formation pour enseigner le vélo.

Se perfectionner

C’est grâce à un instructeur que les intéressés apprennent la structure à suivre et les règles à appliquer. Puis, dans un délai de trois mois, ils doivent soumettre une vidéo de présentation. Une personne responsable évalue les compétences basées sur la musique, le tempo et la technique.

Une fois la certification obtenue, Mme Loriaux a commencé à se déplacer dans le secteur de Repentigny, de même qu’à Mascouche pour donner des cours. À l’extérieur du gym, Mme Loriaux travaille pour un organisme à Montréal et est chef d’équipe pour le service à la clientèle.

« Je donne des formations dans le cadre de mon travail. Ça ne m’a jamais gêné de parler en public», indique-t-elle. Travaillant présentement au Éconofitness à Repentigny, Élaine reçoit à l’avance les chorégraphies qu’elle va présenter aux membres.

Après cinq semaines, les chorégraphies sont modifiées, les musiques changent et de nouveaux défis voient le jour. À la maison, elle peut se pratiquer, apprendre les mouvements, connaître les musiques et s’approprier les cours avec le matériel envoyé.

« On a six semaines pour apprendre la chorégraphie, la maîtriser, la pratiquer pour que la journée du lancement, tu puisses le savoir », explique-t-elle. C’est par le biais d’une application Les Mills que l’ensemble du matériel est envoyé aux enseignants.

De cette façon, ils peuvent visionner des vidéos, avoir accès à des fiches techniques, des images, de la musique, etc.  « Les lancements ce n’est pas stressant. C’est plus de la fébrilité. On a hâte de le présenter et de le faire », souligne-t-elle.

Pratiquer 

L’important pour Élaine, c’est de pratiquer à l’avance pour maîtriser les mouvements, bien suivre la musique et expliquer clairement les enchaînements. Pour s’améliorer, elle s’assure de pratiquer à l’avance et se rend au gym. Son coup de cœur, c’est le bodypump.

« Le vélo a été une belle révélation. Je ne fais pas de vélo ni de spinning. J’avais essayé, car ils cherchaient des profs. J’ai aimé ça, car je trouvais que c’était une belle composition entre la musculation et le cardio. C’est 45 minutes, c’est accessible avec un vocabulaire familier », soutient-elle.

C’est dans le cadre de sa formation que l’enseignante a appris à maîtriser le vélo, tout en y prenant plaisir. « Quand tu es prêt à enseigner, tu écoutes la musique sans l’écouter, tu sais ce qui s’en vient sans y penser, ton corps le fait et tu peux juste te concentrer à ce que tu vois et la correction à apporter sur un mouvement », affirme Mme Loriaux.

Entraînement

©Photo tirée de Facebook - Élaine Loriaux - Hebdo Rive Nord

Élaine Loriaux a le plaisir de donner des cours de vélo et de bodypump.

Garder un équilibre 

Mère de trois enfants, Élaine a réfléchi avant de s’engager trois fois semaines à sa passion. Avec son conjoint avec qui elle partage sa vie depuis plus de dix ans, elle a pu réussir à trouver son équilibre. Elle qui travaille à Montréal s’occupe d’aller chercher ses enfants, voit aux leçons, parfois aux soupers et à la routine familiale. Elle peut compter sur la collaboration de son conjoint pour reprendre le flambeau avant de quitter la maison pour ses cours.

Formant une bonne équipe, ils sont aptes à tout rentrer dans l’horaire. « Tous mes repas sont faits le dimanche, tu dois penser aux leçons des enfants et il y a toute une organisation », renchérit-elle. S’entraîner ça demande des sacrifices, mais à son avis, il faut que ça fasse partie de l’horaire. « Tous ceux qui reviennent au gym ont cette même assiduité », dit-elle.

Cette discipline, Élaine l’a toujours maintenue, y compris enceinte. Une semaine avoir accouché, cette dernière revenait à l’entraînement. Malgré une organisation fonctionnelle aujourd’hui, la passionnée a connu des moments plus complexes où elle tentait de tout faire pour aller donner son cours.

Pour réussir à intégrer l’entraînement dans la semaine, elle suggère d’y aller progressivement, soit une à deux fois par semaine. « Les gens me parlent souvent de mon niveau d’énergie. Ça prend du temps, car il y a la longue phase de fatigue avant que la dose d’énergie arrive», estime-t-elle.

Motivation 

La principale intéressée rappelle que s’entraîner permet de se vider la tête après une grosse journée. D’ici là, cette dernière souhaite continuer à maintenir ce rythme de vie, tout en combinant sa vie de famille.

En terminant en soulignant qu’au final l’important c’est de bouger, d’avoir du plaisir et se choisir une activité qu’on apprécie. « Il ne faut pas avoir peur et il faut oser », conclut-elle.

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