Un Grand Défi Pierre Lavoie différent, mais réussi

Les élèves de l’école l’Horizon ont uni leurs forces

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Les jeunes étaient prêts à relever le défi la fin de semaine du 9 et 10 mai dernier.

En novembre dernier, les jeunes de l’école secondaire l’Horizon, à Repentigny, débutaient leur entraînement en vue de prendre part à La Course dans le cadre du Grand Défi Pierre Lavoie (GDPL). Dans le contexte de la COVID-19, ce rendez-vous annuel a pris un tournant différent pour la soixantaine de participants le weekend du 9 et 10 mai dernier.

La Course du GDPL réunie habituellement 145 établissements d’enseignement secondaire, collégial et universitaire du Québec. Le défi consiste à courir à relais la distance entre Québec et Montréal, soit environ 270 km, sans arrêt, jour et nuit.

Étant donné que l’événement n’a pas pu avoir lieu comme prévu, l’enseignant en éducation physique qui chapeaute le projet, Dany Allard, a proposé à ses jeunes ainsi qu’à leur famille, de prendre part au défi, chacun de leur côté, mais tous en même temps. Ainsi, ils ont d’abord couru un 2 km pour lancer le défi, tous ensemble. Ensuite, ils ont couru 1 km au début de chaque heure. Selon l’option choisie, ils ont couru un total de 17 km, 22 km ou 27 km, entre le samedi 8h et le dimanche 15h.

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Les jeunes ont d’abord couru un 2 km pour lancer le défi, tous ensemble.

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Tout au long de l’activité, les participants ont partagé des photos et des vidéos sur un groupe privé via Facebook afin de s’encourager et de se motiver.

Recréer les traditions

Certains des élèves ont recréé les traditions habituellement pratiquées pendant le GDPL; conception de bannières, cri de ralliement, création de vidéos, chocolat chaud et popcorn une fois le soleil couché. Tout au long de l’activité, ils ont partagé des photos et des vidéos sur un groupe privé via Facebook afin de s’encourager et de se motiver.

« Les jeunes étaient d’abord peinés de ne pas pouvoir faire le défi comme prévu. Ils se sont entraînés très fort. Alors pour eux, c’était pertinent de prendre part à une activité comme ça, partage Dany Allard. Ils ont fait preuve d’une détermination sans faille et ils peuvent être fiers d’avoir relevé le défi malgré les conditions bien différentes de celles normalement proposées. »

L’enseignant précise également que l’activité n’est pas axée sur la performance, mais bien sur la participation. Ainsi, aucun chronomètre n’est en jeu.

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Enseignement à distance

Les élèves du secondaire ne retournant pas l’école d’ici la fin de l’année scolaire, l’enseignement de M. Allard a aussi pris une nouvelle couleur et se décline à distance.

« Je leur donne des défis à réaliser au niveau de l’entraînement, que ce soit pour la course ou autre. Ils doivent aussi me présenter des plans d’entraînement. indique le professeur. J’ai même fait un concours de recettes santé. Je vais donc pouvoir en faire un recueil que je vais leur remettre. »

De plus, avec ses élèves du programme Podium, Dany Allard devait aller à Boston, la fin de semaine du marathon, ce printemps. Comme la sortie a aussi été annulée, l’enseignant a également proposé à son groupe une course virtuelle. « Tous les élèves de troisième secondaire étaient invités à faire un 5 km, dès 8h le matin, en partant de leur domicile. Pratiquement tous mes jeunes ont participé. »

L’enseignant se dit très fiers de voir que le sport continue d’unir les adolescents en ces temps difficiles. « Tout au long de l’année, je demande à mes élèves d’être des exemples pour leurs proches et de rayonner au niveau des saines habitudes de vie. De voir que les parents participent avec eux et de constater que l’on peut garder un lien sportif à distance, je trouve ça super! », termine Dany Allard.

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Les jeunes participants de La Course, au début de leurs entraînement, en novembre dernier.

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