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19 juin 2020

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Les Bouches Bées plus libres que jamais

Un nouvel extrait musical

Les Bouches Bées

©Photo Caroline Babin

Flavie Léger-Roy, Janik V. Dufour et Roxane Filion ont réalisé deux albums à ce jour, Au fil des avenues et Compte à rebours.

Plusieurs changements ont teinté la route des Bouches Bées lors de la dernière année. Les trois chanteuses, Flavie Léger-Roy, Roxane Filion et Janik V. Dufour ont eu l’occasion de se questionner. Maintenant, les trois complices reviennent plus fortes, confiantes et n’ont qu’un seul objectif, avoir du plaisir et le transmettre par le biais de leur musique.

Après deux lancements d’album, Au fil des avenues  (2005) et Compte à rebours (2018), elles comptent offrir des rendez-vous musicaux à leur public en dévoilant peu à peu de nouvelles chansons.

Les trois chanteuses travaillent ensemble depuis leur passage à l’Université du Québec à Montréal en musique. Elles entretiennent cette relation et leur amitié depuis déjà dix ans. Ayant chacune des carrières en parallèle, elles se réunissent avec Les Bouches Bées et ont le bonheur de se retrouver pour créer et chanter.

Avec une nouvelle façon de travailler et de percevoir l’industrie de la musique, le trio se concentre à faire connaître des extraits musicaux l’un après l’autre, sans se mettre de pression de sortir un album complet rapidement. Les Bouches Bées ont décidé de réaliser chacune des chansons avec un réalisateur différent.

«Ça nous donne l’opportunité d’aller chercher d’autres réalisateurs, de nous challenger, de ne pas enregistrer au même endroit, de ne pas avoir les mêmes musiciens...», confie Janik V. Dufour.

Les Bouches Bées

©Photo Caroline Babin - Hebdo Rive Nord

Les Bouches Bées ont lancé tout récemment « Les feux de la ville » où le piano, violon et voix entremêlées s’accordent.

Retour en studio 

Emballées de retourner enregistrer en studio, les chanteuses adorent s’y retrouver pour travailler. Comparativement aux tournées, le studio les amène à perfectionner leur matériel et prendre le temps d’enregistrer à leur rythme.

« Ce n’est pas tant de faire différemment. On avait besoin d’être stimulée autrement que de se donner corps et âme pour quelque chose qui va arriver qu’une seule fois», admet Flavie. Les artistes lancent un single à la fois, produisent et réalisent leur musique. Le modèle et la façon de consommer de la musique évoluent à leur avis.

Dans le futur, les trois femmes aimeraient aller à Nashville pour y enregistrer un single. « On veut enregistrer quelque chose d’hyper-country. Je pense qu’on s’est toujours un peu retenu pour qu’il y ait une cohésion. On veut le faire et on n’a pas envie d’être prises avec une étiquette», souligne Janik.

Aujourd’hui, Les Bouches Bées ont établi leur nom, se sont fait connaître et veulent maintenant avoir que du plaisir. De retour avec une liberté artistique, de production, de décisions, les artistes ont trouvé un équilibre.

Pochette album

©Photo gracieuseté – Les Communications Hélène Faubert - Hebdo Rive Nord

Les chanteuses ont dû repartir sur de nouvelles bases et ressentent une belle liberté artistique.

Regarder vers l'avant 

Pour la plupart des compositions, c’est Flavie qui écrit. « Si je me dis que j’ai envie d’une chanson country, on y va à fond la caisse. Je ne me pose plus de questions», commente l’auteure. Avec leur nouvel extrait Les feux de la ville , les artistes ont appliqué leur récent principe et ont brisé les barrières.

« Avant je crois qu’on ne s’empêchait pas, mais on se limitait», précise Janik. Les questionnements et la démarche de création ont amené Les Bouches Bées à se redéfinir.

Trouver un équilibre 

Chacune planche sur des projets en dehors du groupe. Pour sa part, Flavie a lancé un album solo, Janik possède son entreprise Les Productions Grand V et Roxane est choriste à l’émission En direct de l’univers, sur la chaîne Ici Radio-Canada télé, en plus d’être entrepreneure. Elles réussissent malgré leur emploi du temps chargé à continuer à performer ensemble.

Grandes passionnées par la création, les Bouchées Bées se nourrissent de ce qui les entoure, de leur projet solo et leur travail avec des artistes. Elles n’arrêtent jamais d’accumuler les idées, les projets et de mettre en application la création.

Les Bouches Bées

©Photo Caroline Babin - Hebdo Rive Nord

Les trois artistes travaillent ensemble depuis plus de dix ans.

Nouveaux extraits musicaux 

Les Bouchées Bées confirment qu’elles offriront au public une nouvelle chanson country avec un ton humoristique. Une autre plus douce se fera entendre et aborde le soutien entre amis. Quant à la pièce Les feux de la ville, il s’agit d’une chanson axée sur deux points de vue amoureux ne s’accordant pas. Les artistes l’ont fait connaître en date de la Saint-Valentin.

« J’aime beaucoup prendre des situations quotidiennes et ordinaires, puis aller chercher ce qui est hors du commun. C’est de mettre en scène quelque chose qu’on a tous vécu », soutient Flavie.

Au point de vue création, les trois complices se laissent inspirer par des situations concrètes. Il y a deux ans, elles sont sorties dans un bar. Le serveur s’est confié à elles sur son histoire personnelle et son combat à ne pas avoir eu d’enfant. Il s’est retrouvé à prendre soin d’un enfant de sa famille.

À partir de ce vécu, les Bouches Bées puisent leur inspiration dans ce type de situation. « Flavie et moi venons d’un milieu théâtral. J’ai toujours aimé son écriture qui amène à l’interprétation», confesse Janik.

Par d'autre moment, elles se donnent des rendez-vous pour réfléchir, alors que leur second album a été écrit dans le parc Laurier à Montréal.

L’essentiel pour Flavie, c’est de pouvoir traiter des perceptions du monde. « C’est important que ça soit des choses qui passent par nous et ce qu’on a vécu comme l’histoire du serveur. On était là les trois pour la recevoir », confirme-t-elle.

Par ailleurs, elles ont créé leur propre version musicale en rendant hommage à Monique Leyrac en chantant La fille de l’Île.

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