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08 juillet 2020

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Repentigny poursuit sa lutte à l’agrile du frêne

Foresterie urbaine

Agrile du frêne

©Photo Hebdo Rive Nord-archives

Seuls les frênes qui présentent un degré de dépérissement de 30 % ou moins pourront par la suite être traités.

La Ville de Repentigny continue ses efforts pour contrer l’agrile du frêne, cet insecte ravageur qui attaque et entraîne la mort de nombreux frênes partout en Amérique du Nord, particulièrement dans la région montréalaise depuis 2011. Cet été encore, des centaines de frênes seront évalués et traités, mais plusieurs, trop affectés, devront être abattus.

Rappelons qu’en 2015, la municipalité s’est dotée d’un Plan de lutte contre la prolifération de l’agrile qui guide ses actions . La Ville de Repentigny a récemment procédé à une nouvelle évaluation de tous les frênes publics du territoire. Cela inclut les frênes situés dans l’emprise municipale ou à la limite de celle-ci. Ainsi, les citoyens pourraient observer du marquage sur les frênes, incluant sur ceux qui longent la rue devant leur maison.

Seuls les frênes qui présentent un degré de dépérissement de 30 % ou moins pourront par la suite être traités. Pour ce faire, la Ville de Repentigny utilise le TreeAzin, un insecticide systémique naturel homologué par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et employé partout à travers le Canada dans la lutte contre l’agrile du frêne. Cette solution est injectée directement dans l’arbre et le protège contre l’agrile pendant une période d’environ deux ans.

 «Notre premier objectif demeure de préserver le couvert arboricole de notre territoire. Nous traitons nos frênes afin de ralentir leur dépérissement et, au mieux, de les sauver. Malheureusement, l’agrile est un puissant ravageur qui rend cela très difficile».

-La  présidente de la commission Services urbains et parcs, Mme Denyse Peltier.

Les frênes atteints par l’agrile et qui présentent un taux de dépérissement de plus de 30 % ne peuvent être traités et doivent malheureusement être abattus. Cela vise à stopper la propagation de l’insecte et à protéger le reste de la canopée. En effet, un frêne infesté à ce degré devient un foyer d’éclosion important et contribue à la prolifération de l’insecte. S’ils ne sont pas abattus, les frênes atteints par l’agrile continuent de dépérir et meurent. À ce moment, ils faiblissent et représentent un danger important pour la population. Ainsi, de nombreux frênes publics ont ou devront être abattus cet été sur le territoire, notamment dans les parcs suivants : Marie-Soleil-Tougas, Des Artisans, Deschamps, Amédée-Meunier, Saint-Laurent, Lajoie, Entramis, Lachapelle, Langelier, Sanguinet, des Moissons, Rochefort, Laverdière ainsi que des Premières-Nations.

Tous les arbres en emprise publique abattus seront essouchés et remplacés. Les plantations de remplacement s’échelonneront sur plusieurs années et ne seront pas nécessairement effectuées aux mêmes endroits. e remplacement des frênes abattus se fera selon une stratégie de diversité fonctionnelle, c’est-à-dire planter différentes espèces d’arbres qui répondent à diverses fonctions complémentaires

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