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12 août 2020

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

Un premier vidéoclip tourné dans la MRC de L'Assomption

Sortir des sentiers battus

Oui merci

©Photo gracieuseté – Laurent Massie - Hebdo Rive Nord

Le groupe Oui merci a lancé tout récemment son premier vidéoclip pour la chanson Manquer d’eau

Oui merci, groupe de musique d’­ indie-rock francophone provenant de la MRC de L’Assomption, a profité des dernières semaines ensoleillées pour tourner leur premier vidéoclip. Les cinq musiciens, Ludovic Leblond (voix, guitare), Mathilde Joncas (voix, synth), Marc-Antoine Lavallée (guitare), Laurent Massie (basse) et Gabriel Couture (batterie), tous des amis de longue date, réalisent ainsi leurs ambitions, soit celles de jouer de la musique dans le plaisir et se faire connaître du grand public.

Travaillant auparavant sur des projets divers, les cinq comparses qui ont tous étudié au Cégep de Joliette en musique, ont récemment décidé d’unir leurs forces et de former un groupe de musique. C’est Mathilde qui a écrit les paroles de la chanson Manquer d’eau. Elle s’est laissée inspirer par le départ pour la Gaspésie de son ami Ludovic, aussi guitariste pour le groupe.

Les musiciens n’avaient pas d’idée définie pour créer leur vidéoclip. Ils ont ainsi décidé de se tourner vers Jean-Benoît Duval. « Il nous a dirigés vers des directions complètement nouvelles», indique Mathilde. Tranquillement, les idées se sont forgées et se sont développées, donnant naissance aux têtes de papiers mâchées, au lever du soleil, à la forêt, etc.

Oui merci

©Photo gracieuseté - Laurent Massie - Hebdo Rive Nord

Les cinq musiciens dévoilent des « live session »via leurs pages de réseaux sociaux.

Concept hors du commun

C’est Ludovic qui a pensé à l’idée de réaliser un vidéoclip où les membres seraient déguisés à l’aide de têtes de papier mâché caricaturées. D’ailleurs, tout le groupe a suivi, en bricolant les têtes. Certaines ont même été créées pour les figurants dans le vidéoclip.

Le tournage s’est bien déroulé affirme la musicienne. Réalisé sur deux jours, le groupe a tenu à capter des images d’un coucher de soleil à Montréal où l’on voit le fleuve. Une autre partie a également été filmée à l’ÎleLebel à Repentigny et à L’Assomption près de la rivière.

« On connaissait vraiment de beaux endroits où on voulait aller comme le parc de l’Île-Lebel. On vient tous de Repentigny et L’Assomption. On avait nos endroits fétiches», exprime-t-elle. Ainsi, Manquer d’eau fait référence à la nostalgie des longues journées d’été. Teinté d’un brin d’humour, le vidéoclip rappelle une journée d’été idéale entre amis.

Enregistrements 

Pour le moment, Oui merci investit toute son énergie à la création et à la musique. Les musiciens ont enregistré jusqu’à présent quatre chansons et espèrent en enregistrer une autre. Également, ils souhaitent enregistrer un EP qui sera réalisé par Étienne Dupré et qui paraîtra au début de l’année 2021. C’est dans le Mile-End et à Montréal que Oui merci se consacre à l’enregistrement de ses plus récentes chansons.

Styles et thématiques 

Selon la chanteuse, le groupe crée des chansons accessibles destinées à un public assez large. « Quand on a commencé le projet, je me suis dit je n’aime pas ce qui est compliqué. J’aime tellement les groupes comme Marie-Pierre Arthur. Autant ma mère va vraiment aimer leur musique que quelqu’un dont sa profession c’est d’être musicien. C’est une musique qui va rejoindre n’importe quel auditoire », confie-t-il.

L’une de leur récente chanson Comme avant aborde une rupture amoureuse où s’entrecroisent la nostalgie et l’émotion. D’autres traitent de l’amour, la passion, la fraîcheur d’une nouvelle romance. « Ce sont des thèmes assez classiques de chansons », fait part l’artiste.

Loin de vouloir faire des chansons engagées, Oui merci ne désire pas prendre position sur certains sujets comme la politique. Du côté de la composition musicale, les membres apportent différentes idées et font un partage d’écriture. Ils ont par ailleurs écrit une chanson les cinq ensemble.

« Même si l’écriture se fait que par une personne souvent ça va être Ludovick ou moi, quand on amène la chanson au groupe, tout le monde met sa touche personnelle », révèle-t-elle.

Est-ce difficile de se démarquer comme groupe? Mathilde remarque la création de ses amis et le fait d’être capable de franchir les barrières pour aller plus loin. « Je n’ai pas l’impression qu’on doit se forcer pour se démarquer. J’ai vraiment la chance d’être entourée de bons musiciens créatifs », confesse-t-elle.

Dans la plupart du temps, les musiciens s’entendent bien pour créer, composer et ajuster ce qui ne fonctionne pas. Rêvant depuis un moment de faire de la musique ensemble, Oui merci réussit à collaborer et à se rejoindre dans leurs idées. « On finit toujours par trouver une conclusion qui plaît à tout le monde », fait savoir Mathilde.

Oui merci

©Photo gracieuseté - Laurent Massie - Hebdo Rive Nord

Les cinq complices réalisent le rêve de se retrouver pour faire de la musique.

Évoluer avec la pandémie 

Pendant quelques semaines, Oui merci n’a pu se rassembler pour pratiquer en raison de la COVID-19. « On est quand même chanceux que ça soit tombé là vu que le projet commence. On a eu le temps et la chance de pouvoir aller en studio juste avant la pandémie », précise-t-elle.

Une fois les voix enregistrées en studio, il reste du matériel à retravailler. Les musiciens en ont profité pour se pencher sur ce processus.

« On ne sait pas à quoi s’attendre, mais j’ai l’impression que les gens vont sentir un besoin d’entendre de la musique dans les prochains mois », souligne-t-elle. Confiante, elle croit que certains se tournent vers les plateformes pour continuer à consommer de la musique.

La pandémie n’a pas été nécessairement source d’inspiration pour le groupe. Mathilde a composé quelques écrits, mais ne compte pas s’en servir pour des chansons. Regardant à long terme, Oui merci aimerait faire un long métrage. On pourrait voir le groupe se rendre au sommet du Mont-Royal, tout en s’arrêtant pour chanter. « On filmerait notre ascension et on jouerait des chansons pendant ça », raconte-t-elle.

Second vidéoclip

Oui merci désire tourner un autre vidéoclip pour une nouvelle chanson <@Ri>Les deux mains<@$p> . « On veut trouver un réalisateur, lui faire écouter la tourne et lui demander de nous trouver quelque chose, ce qui lui procurera plus de liberté », ajoute Mathilde Joncas.

D’ici les prochaines semaines, les musiciens se retrouveront pour pratiquer deux fois par semaine et dévoileront un « live session »tourné sur la Plaza Saint-Hubert.

Pour en savoir plus, on consulte les réseaux sociaux de Oui merci. Leur vidéoclip est maintenant disponible. La pièce est réalisée par Étienne Dupré (zouz, Mon Doux Saigneur, Klô Pelgag) et mixée par Jean-Bruno Pinard (zouz, Les Louanges, Laurence-Anne).

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