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29 octobre 2020

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

Les enseignants demandent à ce que ça change « maintenant »

SERM

©Pénélope Clermont

Jean-Louis Bray et Stéphanie Turcot, président et vice-présidente du Syndicat de l’enseignement de la région des Moulins (SERM), manifestant devant les locaux du SERM au matin du 26 octobre.

Les enseignants du sud de Lanaudière ont rappelé au gouvernement qu’En éducation, il faut que ça change maintenant! en début de semaine.Tel est le slogan qu’on pouvait lire sur les affiches et fanions qu’ils ont brandis en guise de protestation alors qu'ils manifestaient en des lieux stratégiques de la région. 

Des représentants du Syndicat de l’enseignement de la région des Moulins (SERM) ont refait l’aménagement paysager du bureau de circonscription du député de Masson, Mathieu Lemay, à Mascouche, en y plantant des fanions. Ils ont fait de même aux bureaux de Pierre Fitzgibbon, à Terrebonne; de Lucie Lecours, dans Les Plaines; de François Legault, à L’Assomption; de même qu’au Centre de services scolaire des Affluents, à Repentigny. Le groupe s’est ensuite dispersé en divers lieux, dont devant les bureaux du SERM à Mascouche, où on retrouvait le président Jean-Louis Bray.

Celui-ci a décrit le mécontentement ressenti par la majorité de ses collègues. « Alors que le gouvernement devrait plus que jamais se mobiliser pour améliorer les conditions de travail des enseignantes et des enseignants, rien ne bouge. Au contraire, le manque d’égard à leur endroit s’amplifie et leurs conditions d’emploi se dégradent », a-t-il dénoncé un an après le dépôt des demandes des enseignants concernant leurs conditions de travail.

 

Les négociations stagnent

 

M. Bray déplore que la dernière offre patronale remonte au 22 mai et que la situation demeure au point mort depuis le 29 juin. De plus, les dernières sorties publiques du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, n’ont rien fait pour aider la situation, considère-t-il. M. Roberge aurait laissé entendre que les enseignants sont déjà rémunérés pour leurs heures supplémentaires, alors qu’il en est tout autrement, selon M. Bray.

« Malgré un début d’année difficile avec le contexte de la pandémie et la fatigue hâtive des profs, ils sont présents aujourd’hui et mobilisés. Nous souhaitons que la négociation se poursuive afin de voir une amélioration concrète et durable des conditions d’exercice des enseignants », a-t-il avancé en annonçant que d’autres moyens de pression viendront.

 

 

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