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02 décembre 2020

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Un projet de loi pour protéger le modèle agricole québécois

Gestion de l’offre

Monique Pauzé

©Photo Hebdo Rive Nord-archives

:«Uniquement pour les producteurs laitiers, ce sont des manques à gagner permanents de l’ordre de 450 millions de dollars par année.» Monique Pauzé

Le Bloc Québécois et l’Union des producteurs agricoles (UPA) s’associent pour réclamer l’adoption du projet de loi C-216 afin de protéger la gestion de l’offre dans les futures négociations commerciales. Ils demandent également au gouvernement libéral de tenir ses promesses et verser aux producteurs sous régime de gestion de l’offre et aux transformateurs les compensations promises pour les concessions faites lors des derniers accords commerciaux.

Au total, c’est près de 10% de part de marché que les producteurs et les transformateurs ont perdu au change avec l’Accord de partenariat transpacifique (PTPCG), l’Accord économique et commercial global (AECG) et l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) et ce, seulement pour le secteur laitier.

« Uniquement pour les producteurs laitiers, ce sont des manques à gagner permanents de l’ordre de 450 millions de dollars par année. Pour l’ensemble des productions et de la transformation sous la gestion de l’offre, on est clairement au-dessus du demi-milliard de dollars. Jusqu’à présent, seuls les producteurs laitiers ont touché - un seul versement - pour les concessions faites dans les deux premiers accords. Ça veut dire que tous les autres n’ont  rien reçu. », a ajouté Monique Pauzé, députée fédérale de Repentigny.

« Le gouvernement avait donné sa parole de ne pas toucher à la gestion de l’offre : il l’a mise aux enchères et il a perdu. Nous continuerons sans relâche à questionner le gouvernement, et à mettre la pression nécessaire pour que les compensations soient finalement budgétées et octroyées, telles que promises. Il en va de la survie de notre modèle agricole », a conclu Monique Pauzé

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