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09 janvier 2021

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

«Justin Trudeau est isolé» - Monique Pauzé

Un lourd bilan pour le gouvernent fédéral

Monique Pauzé

©Photo-gracieuseté

Monique Pauzé a fait le bilan de la dernière session parlementaire.

La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, a dressé le bilan d’une session marquée par la pandémie au cours de laquelle Justin Trudeau s’est dressé contre le Québec pour se retrouver isolé, particulièrement en matière de santé et de langue française.  

:«2020 a été une année difficile. Il faudra s’accrocher encore un moment pour traverser la deuxième vague. Le personnel soignant fait un travail extraordinaire et mériterait que Justin Trudeau participe à leur effort. Sa seule responsabilité est d’assumer sa part des coûts. Le premier ministre du Québec et de toutes les provinces, l’Assemblée nationale de façon unanime et la Chambre des communes exigent une hausse des transferts en santé durant cette crise sanitaire. Justin Trudeau est seul à s’entêter à ne pas venir en aide au réseau de la santé, sinon beaucoup trop peu et en imposant des conditions inacceptables», a déclaré Monique Pauzé.

 

En ce qui concerne la protection du français, la députée de Repentigny explique: «Tous les premiers ministres de l’histoire du Québec, l’Assemblée nationale et les syndicats lui demandent de faire appliquer la Charte de la langue française aux entreprises de compétence fédérale. Là aussi, il est seul à s’entêter à ne pas agir pour notre langue. Le bilan de Justin Trudeau, c’est son opposition au Québec pour imposer un Canada centralisateur qui nie la différence québécoise.»

 

Un des dossiers qui a souvent été traité au bureau de la députée fédérale est celui des personnes aînées: «Nous sommes intervenus à maintes reprises pour défendre des aînés afin d’obtenir d’abord un premier montant en début d’année, indique Mme Pauzé. Malgré tout, ce montant était, à nos yeux, dérisoire en comparaison de la pression subie par les aînés, c’est pourquoi nous continuons d’exiger une hausse durable de la pension de vieillesse pour tous les 65 ans et plus.»

La députée de Repentigny et porte-parole en matière d’environnement a dénoncé le fait que les libéraux ont profité du couvert de la pandémie pour autoriser des forages pétroliers sans évaluation environnementale ainsi que le soutien débridé à l’industrie des énergies fossiles. Elle a également talonné Ottawa pour qu’il se fixe des cibles contraignantes de réduction des gaz à effet de serre, notamment avec son projet de loi C-215 [Loi relative au respect par le Canada de ses obligations en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre].

1000 $ pour les voyageurs ?

La saga entourant le droit des voyageurs d’obtenir 1000 $ pendant la période de confinement à la maison est un scénario loufoque selon la députée Monique Pauzé. Par contre, elle salue la décision du gouvernement de remédier au problème de la prime au voyage de 1000 $: «La façon la plus rapide et efficace de procéder est un court amendement législatif à la loi C-4 qui réserve la [Prestation canadienne de maladie pour la relance économique] PCMRE uniquement en cas des déplacements essentiels. Cela exclut évidemment les vacances! Si le gouvernement choisit cette voie, le Bloc québécois est convaincu que le NPD et les conservateurs accepteront de procéder rapidement. Pour ce faire, le gouvernement doit rappeler le parlement.»

La députée de Repentigny précise que le rappel du Parlement peut se faire avec moins de 50 députés présents afin d’adopter une motion sur les procédures pour une durée de 24 heures et ensuite voter une loi modifiant la loi C-4 comme les Québécois et les Canadiens l’exigent. «Je n’imagine pas que quiconque voudra profiter de la situation pour soutirer des gains partisans», ajoute-t-elle.

Elle affirme que cette solution dispose de la prime au voyage de 1000 $, qu’elle évite un règlement unilatéral du gouvernement sans consulter les oppositions, ou encore de pelleter vers l’avant la solution jusqu’au moment des impôts à la fin avril.

De plus, la députée ajoute qu’il y aura d’autres gestes à poser: «Il faut qu’Ottawa, comme les États-Unis et l’Europe, impose le remboursement des billets à des compagnies aériennes qu’il s’apprête à aider. Il est inacceptable que des gens qui ont acheté de bonne foi un voyage pour leur famille, avant même la pandémie, se fassent dire de renoncer au voyage et à l’argent! Il faut aussi que le gouvernement redonne confiance aux Québécois et aux Canadiens en resserrant les directives aux frontières aériennes comme terrestres pour ne permettre que le commerce et les déplacements essentiels. Il doit aussi, comme les experts le suggèrent, demander des tests au départ et à l’arrivée, et superviser lui-même de façon étroite les quarantaines.»

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