Le 14 mars 2020, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière confirmait un premier cas de COVID-19 dans Lanaudière, plus précisément à Terrebonne. Un membre du personnel d’un CHSLD privé conventionné avait reçu un diagnostic positif. Un autre cas était également confirmé le lendemain. En date du 16 mars, le nombre de cas au Québec était établi à 41.

 

Dès lors, les visiteurs n’étaient plus admis dans les centres d’hébergement, les hôpitaux, ainsi que l’ensemble des ressources d’hébergement pour les personnes aînées.

 

Le CISSS de Lanaudière ouvrait également ses deux cliniques désignées COVID-19 afin de soutenir les deux salles d’urgence dans la prise en charge de patients référés.

Les fermetures

 

La veille, la fermeture des écoles était annoncée pour l’ensemble du Québec, d’abord pour deux semaines. Celle-ci aura finalement eu raison de l’année scolaire, qui s’est terminée, pour plusieurs, avec de l’enseignement en ligne.

 

Au même moment, les Villes de Repentigny, Charlemagne, L’Assomption, Saint-Sulpice et L’Épiphanie procédaient à la fermeture de plusieurs de leurs installations publiques afin de restreindre la propagation du virus.

 

Le 23 mars 2020, à la suite de l’annonce de la fermeture des commerces par le gouvernement, CIENOV se plaçait en mode intervention d’urgence afin de soutenir les commerçants d’ici.

 

Le 1er juin, les centres commerciaux avaient aussi le feu vert pour rouvrir leurs portes, en région seulement. Les campings et les chalets affichaient la même date. Les commerces disposant d’une porte d’entrée extérieure avaient pour leur part eu l’autorisation d’opérer à nouveau une semaine plus tôt. Les centres de soins corporels et esthétiques, de même que les centres commerciaux de la CMM rouvraient également un peu plus tard à la mi-juin.

 

Le confinement du printemps aura été payant pour les Québécois puisqu’une baisse significative des cas de COVID-19 s’est opérée dans la province. De petits rassemblements ont donc pu être permis, offrant un été plutôt agréable aux familles.

 

À l'heure de la rentrée 

 

La rentrée scolaire a pu se tenir tel que prévu en septembre, avec plusieurs mesures mises en place. Dans les circonstances, le nombre de foyer d’éclosion a été assez bien contrôlé.

 

La pandémie a eu un effet marquant sur la valeur des propriétés dans le secteur, comme partout au Québec. À la mi-septembre, le journal publiait un dossier sur le sujet, alors que les maisons se vendaient comme dans petits pains chauds.

 

Puis, à la mi-octobre, la MRC de L’Assomption passait au pallier d’alerte maximal rouge. Si les sorcières et les petits monstres ont eu la chance de célébrer l’Halloween malgré tout, le scénario pour le temps des Fêtes s’est avéré moins reluisant. 

 

La deuxième vague de COVID-19 prenant de l’ampleur, les cas ont commencé à se multiplier, atteignant une moyenne de plus de 2 000 par jour au Québec. Ainsi, les rassemblements qui avaient été annoncés pour Noël ont dû être annulé. La fermeture des commerces non essentiels a aussi été annoncée à partir du 25 décembre.

 

Si les élèves du primaire et du secondaire ont retrouvé le chemin de l’école, la population en entier doit pour sa part composer avec un couvre-feu. Depuis le 9 janvier, le gouvernement a mis en place son « traitement choc ». Ainsi, un couvre-feu entre 20h et 5h le matin est déployé pour l’ensemble du Québec. Nul ne peut se déplacer sur la voie publique pendant cette période, à moins d’une raison exceptionnelle.

 

À ce jour, alors que la vaccination a débuté dans Lanaudière, la région comptait dans son plus récent bilan plus de 1 300 cas actifs et enregistrait 423 décès.