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19 octobre 2021

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Chantal Deschamps dresse un bilan des 24 dernières années

Elle ne regrette rien

Chantal Deschamps

©Photo Hebdo Rive Nord-Caroline Babin

Chantal Deschamps a été à la tête de la Ville de Repentigny pendant 24 ans.

Depuis 1997, Chantal Deschamps tient avec rigueur les guides de la Ville de Repentigny. Et depuis son arrivée au pouvoir, «sa municipalité» n’a cessé de progresser dans tous les sens. Dans une entrevue qu’elle a accordée à l’Hebdo Rive Nord, elle se confie à cœur ouvert sur les 24 dernières années à la tête de Repentigny.

Professeure et chercheure de marque à l’Université, rien dans la carrière de Chantal Deschamps ne prévoyait une aussi longue carrière en politique municipale. Bien que faisant partie d’une famille souce de Repentigny, et que sept de ses descendants ont occupé des postes-clés en politique municipale, pour rien au monde la politique était au rendez-vous pour elle. Toutefois, dans le cadre des élections de 1997, deux personnes l’ont convaincu de se présenter à titre de candidate à la mairie. «Il faut se rappeler qu’à cette époque il y avait une émission fort populaire à la télévision, La petite vie, mais à Repentigny, à la télévision communautaire, il y avait aussi la petite vie mais ça se passait au conseil municipal. Ce n’était pas très édifiant, les résidents s’engueulaient entre eux et les conseillers aussi. C’est alors que j’ai décidé de me lancer en politique pour refaire une image concrète. Et j’ai été élue minoritaire. Au départ, on avait la charge de faire le premier budget. Nous avons réussi en peu de temps et à la fin de cet exercice j’étais rendue avec une majorité de conseillers au conseil. Mais ça fait partie de mon approche, j’ai toujours priorisé la concertation, l’écoute. J’ai toujours été, autant dans ma carrière de professeure que celle de mairesse, quelqu’un qui rassemble les gens», de raconter Chantal Deschamps.

Tout au long de ses mandats, elle affirme avoir été inspirée par les armoiries et la devise de Repentigny : «Garde et Regarde». Garde ton nom fier de ton histoire et regarde vers l’horizon ta place au soleil du progrès. Cette devise l’a toujours guidé dans ses actions.

Un deuxième point qui a marqué le passage de Chantal Deschamps à la mairie c’est en 2002, lors des fusions municipales qui étaient sous l’égide de Louise Harel: «Nous, ç’a été un regroupement naturel entre les deux villes, Repentigny et Le Gardeur. On est passé d’une ville de 56 000 à une municipalité de 75 000 personnes. Ç’a été une super occasion pour ces deux anciennes municipalités de prendre leur place sur l’échiquier métropolitain. Il faut se rappeler que de 2002 à 2007, ce regroupement a permis d’accueillir dans le secteur industriel de Le Gardeur plus de 1000 nouveaux emplois, c’est énorme.»

La troisième réalisation importante, c’est le développement de l’Espace cultuel: «Il faut le dire, dans le monde municipal on fait des miracles avec pas grand-chose. Ça a pris 10 ans pour réaliser le Centre Diane-Dufresne et le Théâtre Alphonse-Desjardins. Ce ne pas rien. Il a fallu présenter les projets à huit ministres québécois. Puis, à chaque fois qu’un nouveau ministre se présentait, on se devait de refaire nos devoirs. On n’a jamais abandonné dans ce dossier et aujourd’hui on voit ce que ça a donné; un centre-ville développé avec des commerces importants. On parle de plus de 300 millions qui ont été injectés dans le centre-ville, c’est beaucoup d’argent. Il fait se rappeler aussi que ce projet a été appuyé de façon importante par la communauté d’affaires avec une campagne de financement de près de 2 millions et, ça, quels que soient les ministres, ils ont tous été impressionnés. Je pense que cet espace culturel est une importante réalisation.»

 

Chantal Deschamps a été l’une des premières femmes élues à titre de mairesse et aussi comme préfète. Elle a toujours su mener ses dossiers avec rigueur et énergie. En terminant, pour souligner ces 24 ans à tête de Repentigny juste deux mots : «Chapeau madame!»

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