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05 novembre 2021

Mélissa Gaudreault - mgaudreault@medialo.ca

Deux jeunes collectionneurs d’œuvres d’art exposent une partie de leur collection au Cégep à L’Assomption

Acheter des œuvres d’art

Exposition collectionneurs arts

©Mélissa Gaudreault - Hebdo Rive Nord

Collectionner des œuvres d’art n’est pas aussi difficile que l’on croit et c’est très gratifiant.

Le jeudi 28 octobre dernier avait lieu le vernissage de l’exposition « Accros à l’art » à la Galerie du Cégep de l’Assomption qui présentait certaines des toiles de Félix Tremblay et Karl Alexandre Pelland, durant laquelle ils ont parlé de ce qui les pousse à consommer de l’art.

Anciennement étudiants au Cégep à L’Assomption et présentement professeurs de philosophie, Félix Tremblay et Karl Alexandre Pelland sont deux jeunes amateurs d’œuvres d’art.

Pour Félix, « la seule chose qui nous pousse à collectionner, c’est tout simplement l’aspect réellement attractif de ces artistes et de ces œuvres. [Ces dernières] parlent d’elle-même. On n’a ni besoin de tellement les présenter ni de faire un gros travail d’interprétation quand on se retrouve devant elles, même s’il faut quand même prendre la peine de s’y intéresser. » C’est en entendant parler de plusieurs artistes et en voyant leurs toiles qu’il a commencé à se procurer de l’art.

Pour Karl, être étudiant et collectionneur n’allait pas de soi, en raison de l’aspect financier de la chose. Il a donc embarqué dans le projet d’exposition pour montrer qu’il est possible d’acheter des œuvres même en étant étudiant et avec un modeste budget. Il était très intéressé par l’art avant de commencer à en collectionner et c’est l’événement Papier qui lui a permis d’acheter ses premières toiles.

Le processus d’achat d’une œuvre

Les deux consommateurs d’art ont la même méthode lorsqu’ils magasinent des œuvres.

« À partir du moment où on collectionne, ça nécessite un certain investissement, non seulement financier, mais ça demande du temps. D’aller voir qu’est-ce qui se fait, parce que l’art contemporain [est très différent des mouvements artistiques classiques]. On se tient au courant [grâce aux galeries et aux événements]. » - Karl Alexandre Pelland

« On a vraiment la chance à Montréal d’avoir un réseau de galeries qui est assez fort, qui est assez public, c’est-à-dire que sur Internet on a accès à toutes les informations, les expositions. Dans l’art contemporain, il y a tellement de choses qu’on est obligé de fouiller un peu pour trouver notre compte. Financièrement, ce n’est pas nécessairement facile quand on est étudiant de trouver des œuvres qui sont bonnes, qui sont belles et qui conviennent à notre budget. » - Félix Tremblay

Les deux collectionneurs affirment qu’il est possible de trouver de belles œuvres à faible coût, mais également qu’il ne faut pas s’arrêter au prix quand on a un coup de cœur pour une toile. Ils sont aussi d’accord pour dire que le plus difficile quand on se lance dans la collection d’œuvres d’art c’est d’acheter la première, mais qu’après c’est impossible de s’arrêter et que ce qui les attire dans une toile c’est le côté expressif, elle doit les toucher, leur faire ressentir des émotions.

©Mélissa Gaudreault - Hebdo Rive Nord

Anick Langelier.

©Mélissa Gaudreault - Hebdo Rive Nord

Philippe Azéma.

©Mélissa Gaudreault - Hebdo Rive Nord

Nancy Ogylvie.

©Mélissa Gaudreault - Hebdo Rive Nord

Gaven McInnis.

©Mélissa Gaudreault - Hebdo Rive Nord

Marc-Antoine Nadeau.

©Mélissa Gaudreault - Hebdo Rive Nord

James Sanders.

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