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16 novembre 2021

Mélissa Gaudreault - mgaudreault@medialo.ca

Bilan de la COP26 avec Monique Pauzé

Ce qu’il faut retenir

Monique Pauzé

©Mélissa Gaudreault - Hebdo Rive Nord

La conférence de Glasgow a mis en lumière l’urgence de la situation et certains problèmes liés à l’environnement, mais la situation est loin d’être réglée.

À l’occasion de la conférence de Glasgow, la députée Monique Pauzé fait le bilan des éléments qui ont été discutés lors de l’événement et de la situation concernant la lutte contre les changements climatiques.

La priorité qui était mise de l’avant à l’occasion de la conférence de Glasgow « était d’arriver à des engagements qui permettaient d’espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius à la fin du siècle », déclare Monique Pauzé, députée dans la circonscription de Repentigny pour le Bloc québécois et porte-parole en environnement. L’autre priorité se rapportait à l’engagement des pays riches à donner 100 milliards de dollars par année aux pays en voie de développement, qui polluent moins et subissent les conséquences du réchauffement climatique. En ce qui concerne la première priorité, un rapport préliminaire paru récemment a dévoilé que les politiques actuelles mèneraient à un réchauffement entre 2,5 et 2,9 degrés d’ici la fin du siècle, ce qui est inquiétant selon la députée. Il est donc nécessaire d’adopter des lois écrites qui obligeraient les gouvernements à agir afin d’atteindre l’objectif de 1,5 degré d’éviter la catastrophe climatique planétaire, chose qui n’a pas encore été faite lors des précédentes conférences sur l’environnement.

Plusieurs annonces ont été faites lors de la conférence, par exemple sur la réduction d’émissions de méthane, la fin du soutien au secteur international de production d’énergie avec des combustibles fossiles, le financement (les 100 milliards par année), la déforestation, etc. Ces annonces, bien qu’elles soient positives, sont insuffisantes sur le plan de la protection de l’environnement et afin d’empêcher la catastrophe climatique.

La situation au Canada

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Si l’on prend uniquement l’exemple du Canada, c’est le pays du G20 qui donne le plus de subventions au secteur des énergies fossiles. Cette information entache la crédibilité du pays, en plus de la surreprésentation du secteur des énergies fossiles à la conférence de Glasgow dans la délégation canadienne et la sous-représentation des groupes écologiques. On ne reconnait pas ce secteur comme étant le problème et c’est qui est inquiétant. De plus, le Programme des Nations Unies pour l’environnement a révélé que les gouvernements prévoient produire en 2030 une quantité de combustibles fossiles qui serait plus de deux fois supérieure à celle qui est compatible avec l’objectif du 1,5 degré. Plusieurs pays ne sont pas prêts à délaisser les énergies fossiles, car leur économie, étant principalement basée sur cette source de revenus, en serait grandement affectée. Le problème des énergies fossiles est connu de tous depuis bien longtemps, mais aucune action pour contrer ce problème n’a été prise encore. Ce secteur n’est pas le seul à poser problème ni le seul sur lequel les gouvernements ne se sont pas encore penchés et qui devrait être dans leurs priorités dans le contexte de la lutte contre les changements climatiques.

Au niveau de l’engagement du Bloc québécois, la députée a l’intention de rencontrer ses alliés (groupes écologistes) afin de discuter des priorités de chacun et des actions à entreprendre dans le dossier de l’environnement. L’un des projets émis par le parti qui suscitent de l’intérêt pour ces groupes est celui de la finance verte, qui réfère à la transparence des banques à propos de leurs investissements dans le secteur des énergies fossiles. L’un des autres projets intéressants du Bloc québécois concerne le dossier sur la carboneutralité et plus précisément le projet de ramener des cibles à atteindre à court terme pour 2026. De plus, le parti souhaite qu’il y ait un comité pour analyser les impacts environnementaux de chaque potentielle décision politique.

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