Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Société

Retour

16 novembre 2021

Mélissa Gaudreault - mgaudreault@medialo.ca

Plan de conservation de l’estuaire d’eau douce

Agir pour la faune

Protection de la faune

©Photo TC Media - Charles Lepage - Hebdo Rive Nord

Le Plan de conservation de l’estuaire d’eau douce a pour but de protéger les divers écosystèmes le borde.

La Fondation de la faune du Québec a contribué au projet Plan de conservation de l’estuaire d’eau douce de l’organisme pancanadien Conservation de la nature Canada (CNC).

Ce projet consistait à élaborer un troisième plan de conservation pour l’aire naturelle de l’estuaire d’eau douce du Saint-Laurent afin d’identifier les cibles de biodiversité à protéger, les menaces à contrer, les actions de conservation à mettre en place, etc.

Principal outil de travail de l’organisme pancanadien pour identifier les actions prioritaires de conservation des habitats fauniques et les secteurs d’intervention, ce plan est également partagé avec les partenaires locaux afin qu’ils contribuent à certaines actions. L’objectif étant que, d’ici 2050, l’ensemble de la communauté, les décideurs et les acteurs de la conservation préservent les milieux naturels exceptionnels de cette aire naturelle.

L’estuaire d’eau douce du Saint-Laurent s’étend sur une superficie totale de 57 967 hectares. Il est bordé à l’est par l’estuaire d’eau salée et à l’ouest par les Îles du fleuve Saint-Laurent. Composé de zones intertidales, de marécages et de fragments forestiers riverains ou insulaires, il offre une grande variété d’habitats fauniques essentiels pour de nombreuses espèces (ex. : sauvagine, oiseaux de rivage, oiseaux de proie). Jusqu’à 286 espèces d’oiseaux et 97 espèces nicheuses ont été répertoriées à Cap-Tourmente. L’estuaire compte aussi 97 espèces fauniques en situation précaire, dont 33 sont désignées par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et 86 sont désignées au Québec en vertu de la Loi sur les espèces menacées et vulnérables. De plus, des écosystèmes rares y sont présents dont plusieurs écosystèmes forestiers exceptionnels.

Publicité

Défiler pour continuer

La réalisation du projet

Pour réaliser son projet, CNC devait d’abord caractériser le territoire et documenter les opportunités de conservation. Par la suite, l’organisme a procédé à des inventaires biologiques, discuté avec les partenaires actifs dans l’aire naturelle pour obtenir leurs avis sur les priorités de conservation, ainsi qu’identifié les cibles de biodiversité représentantes de l’aire naturelle. Cela a permis à CNC de bien identifier les actions de conservation à mettre en œuvre pour assurer la protection des cibles de biodiversité et planifier la réalisation de ces actions sur une période de huit à dix ans.

Ce projet a été financé dans le cadre du programme AGIR pour la faune qui offre une aide financière aux initiatives de conservation et de mise en valeur des habitats fauniques qui cadrent avec la mission de la Fondation de la faune du Québec, mais qui ne sont pas admissibles à ses autres programmes d’aide. Il soutient la planification des actions de conservation, permet aux propriétaires d’habitats fauniques et aux divers intervenants d’être mieux informés sur la valeur écologique de ces habitats et les moyens de les conserver ou de les mettre en valeur. Il vise également à susciter l’engagement et à soutenir les acteurs dans la conservation, la restauration et l’aménagement des habitats fauniques.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Repentigny - Caméléon Média