Les deux artistes n’ont pas de démarche artistique précise lorsqu’il se plonge dans le processus de création d’une œuvre d’art.

Ils s’installent dans leur atelier avec leurs matériaux, ils se déconnectent de la réalité et font abstraction de toutes les distractions potentielles pour créer des œuvres exceptionnelles.

Ils ne partent jamais avec une idée précise de ce qu’ils veulent dire à travers leurs œuvres et ne réfléchissent à leur signification qu’à la fin du processus de création.

Dans une même optique, « l’artiste a une fonction à remplir [et] c’est de dire quelque chose qui n’est pas nécessairement en accord avec les gouvernements [ou les grands discours véhiculés dans la société] », explique Armand Vaillancourt.

La signification de l’exposition

Ils sont contents d’exposer leurs œuvres ensemble, car ils ne se voient pas comme des compétiteurs, mais plutôt comme des partenaires qui partagent une passion pour les arts et se soutiennent dans ce qu’ils font.

Leur collaboration permet de mettre en place l’ambiance de l’exposition qui s’adresse à tout le monde et provoque un échange entre les générations. Pour Messieurs Vaillancourt, ce qui est beau dans l’art, c’est de voir sa continuité dans le temps.

Les deux artistes s’entendent pour dire que nous sommes entourés d’art si l’on sait où chercher et que c’est en ayant « un autre regard sur les objets qui nous entoure » qu’ils réussissent à créer leurs œuvres d’art des plus particulières, comme le mentionne Alexis.

Ils utilisent tous les deux des objets du quotidien (ex. : plastique, béton, métal, etc.) et essaient de leur donner une deuxième vie en leur donnant une fonction différente de leur fonction initiale.

Le positionnement particulier des œuvres dans la salle a été imaginé par Alexis et sa mère et fait en sorte que le visiteur est attiré d’un côté et de l’autre de la salle et découvre l’exposition sans vraiment suivre un parcours linéaire et structuré.