Le champion olympique a surpassé le Kazakh Pavel Kolmakov (82,10 points) pour obtenir la médaille d’or. Derrière Kolmakov, c’est le Japonais Ikumi Horishima (81,12 points) qui s’est emparé de la médaille de bronze.

Cette victoire est d’autant plus symbolique pour Kingsbury, lui qui s’était blessé sur cette même piste il y a exactement un an.

« Je savais que j’allais bien compétitionner. En finale, c’était une étape à la fois. C’était un bon sentiment de rédemption sur une de mes pistes préférées au monde. C’était poche pour moi l’année passée de la regarder de mon divan. J’avais un couteau de plus entre les dents aujourd’hui (samedi) », a mentionné Kingsbury après sa 66e victoire en Coupe du monde.

Lors de la première finale, Kingsbury s’est montré plus prudent pour obtenir le quatrième rang. Son objectif était toutefois de se rendre à la super finale.

« L’important, c’est de passer à l’autre ronde. On part tous à zéro au début de la super finale. Stratégiquement, tu veux être le dernier à partir, mais je trouvais que c’était une belle opportunité de mettre de la pression aux boys qui partaient après moi. »

Chez les autres Québécois qui ont dévalé la pente de Ruka, Kerrian Chunlaud est passé bien près d’obtenir un laissez-passer pour la première finale, lui qui a accusé un retard de 0,23 point sur la dernière place donnant accès à la finale lors de la deuxième ronde de qualification. Il a terminé au 17e rang du classement général.

Gabriel Dufresne (71,27 points) s’est classé 25e pendant qu’Eliott Vaillancourt a obtenu 69,04 points, ce qui était bon pour le 36e échelon.

Du côté féminin, Chloé Dufour-Lapointe avait réussi à se qualifier pour la première finale de la journée grâce à une septième place lors de la deuxième ronde de qualification. Malheureusement, son chemin s’est toutefois arrêté en première finale, à la suite d’une onzième place. (PC) Collaboration Sportcom.