En effet, les quinze recommandations formulées par la CASQ dans son rapport mettent en lumière l’importance de la prévention par le sport et l’activité physique pour une population en meilleure santé physique et mentale.

« Le Québec doit prendre un véritable virage santé et celui-ci doit passer par un changement de paradigme : investir en prévention. C’est au chapitre de la prévention que les investissements en sport et en activité physique prennent tout leur sens », peut-on lire dans le mémoire.

Plus concrètement, la CASQ s’est inspirée du Plan d’action pour valoriser la pratique d’activités physiques, sportives et récréatives 2022-2027 dévoilé en juin 2022 par la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, afin d’élaborer des recommandations qui s’inscriraient dans les axes et répondraient aux objectifs du gouvernement.

Ces 15 recommandations qui visent à poser un impact positif sur les enjeux du milieu sont regroupées en cinq grands thèmes :

•         Le capital humain;

•         L’augmentation de la pratique sportive;

•         La professionnalisation des organisations et des intervenants;

•         Des infrastructures de qualité;

•         L’environnement sain et sécuritaire.

Rappelant que la pratique d’un sport constitue un véritable vecteur d’une meilleure santé globale, la CASQ presse le gouvernement d’en faire plus pour favoriser l’activité physique pour l’ensemble de la population. En ce sens, les représentants du milieu sportif espèrent pouvoir travailler de concert avec le gouvernement à la création du Québec de demain, actif et en santé.

« Au moment où le Québec a un besoin criant de faire bouger sa population de tous âges, le milieu du sport a un besoin urgent de ressources pour éviter la rupture de services et poursuivre ses activités quotidiennes à l’intention des cinq millions de personnes qui s’adonnent au sport et à l’activité physique. Si elle veut être un réel moteur de changement et une leader dans la mise en place d’un Québec actif et en santé, la communauté sportive doit avoir les ressources pour le faire. Pour réaliser cette vision, il est évident que le statu quo n’est plus une option », alerte enfin la Coalition. 

 

 

Formée en 2022, la Coalition pour l’avenir du sport au Québec réunie SPORTSQUÉBEC, l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM), l’Institut national du sport du Québec (INS Québec), le Regroupement du loisir et du sport du Québec (RLSQ), le Réseau des unités régionales de loisir et sport du Québec (URLS), ainsi que le Pôle sports HEC Montréal.