L’Épiphanie aura son point de service du CISSS de Lanaudière

SANTÉ

©Archives

Un CLSC s’installera bientôt à L’Épiphanie. Une entente officielle a été conclue avec le CISSS de Lanaudière.

C’est tout récemment que la Ville de L’Épiphanie a procédé à la signature d’un bail avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière, officialisant ainsi l’aménagement prochain d’un CLSC au cœur de la municipalité. À la suite de l’acquisition du bâtiment de la Caisse Desjardins, sur la rue Amireault, par la municipalité, l’organisation gouvernementale en est venue à une entente avec la Ville de L’Épiphanie afin d’y occuper des locaux pour desservir la population locale.

« C’est maintenant officiel, nous aurons des soins de santé offerts à L’Épiphanie au cours des prochains mois », s’est réjoui le maire, Steve Plante. Depuis de nombreuses années, les citoyens n’ont d’autres choix que de se tourner vers les villes avoisinantes pour obtenir la prestation de soins médicaux. « Ç’a été mon premier dossier en tant que maire », se rappelle le maire Plante, au sujet de l’accessibilité des services en santé. Plus de 10 ans se sont écoulés depuis le début de ses démarches pour rétablir une offre décente pour la communauté. Durant longtemps, le seul service alloué aux Épiphaniens était une demi-journée de prises de sang aux deux semaines à l’ancien hôtel de ville de la Paroisse.

« À l’arrivée de la pandémie, ils nous ont enlevé ce service, nuance toutefois le maire. Depuis, nous étions vraiment sans aucun soin de santé à L’Épiphanie. Donc, quand nous avons appris que le CISSS voulait ouvrir un nouveau point de service dans Lanaudière, nous avons saisi l’occasion, sachant que nous avions des locaux disponibles pour réaliser le projet. »

Des annonces gouvernementales quant à l’ouverture officielle du CLSC ainsi que la nature exacte des services qui y seront offerts devraient avoir lieu sous peu.

La séance de mai en bref

Par ailleurs, voici quelques faits saillants de la séance du conseil municipal du mois de mai à L’Épiphanie.

La Ville a conclu une entente avec la MRC de Montcalm afin de bénéficier des services de sa cour municipale commune. Cette décision qui engendre une légère baisse des coûts associés s’inscrit surtout dans le but d’assurer une cohérence dans le suivi des dossiers entre le service de police et la cour municipale. La Ville de L’Épiphanie étant desservie par le poste de la MRC de Montcalm de la Sûreté du Québec, regrouper les services juridiques allait aussi de soi. Le traitement des dossiers soumis à la cour en sera facilité, estime le maire Plante. Jusqu’à maintenant, la municipalité faisait affaire avec la cour municipale de la Ville de L’Assomption.

En prévision de la saison estivale et de la fréquentation accrue des lieux publics, le conseil municipal a mandaté une firme de sécurité privée pour effectuer la surveillance de ces lieux, et ainsi enrayer le vandalisme et la criminalité, pour la période du 19 juin au 29 octobre. Moyennant la somme de 37 000 $, deux patrouilleurs sillonneront la ville, principalement les soirs et les fins de semaine, à raison d’une trentaine d’heures par semaine.

La rue Payette sera prolongée

En vue de l’aménagement d’un parc industriel longeant la route 341 du côté ouest, derrière le dépanneur Shell, le conseil municipal a résolu d’autoriser l’expropriation, en l’absence d’entente de gré à gré, des propriétaires de certains lots requis pour réaliser le prolongement de la rue Payette qui donnera accès au parc industriel.

« Nous avons des pourparlers avec les deux propriétaires, soit la station-service Shell et une compagnie d’investissements fonciers détenant un bâtiment de mini-entrepôts à cet endroit. Les conversations vont assez bien et on espère en arriver à une entente avec ceux-ci », a assuré le maire. Toutefois, afin d’être assurée de pouvoir respecter les délais imposés par le ministère des Transports et de ne pas retarder la mise en branle des travaux, la Ville s’est dotée des moyens de procéder à l’expropriation advenant une impasse.

Un barrage coûteux

Tenue de modifier son barrage afin de respecter les critères pour résister à une crue millénaire, un projet qui en coûtera près de 2 M$, la Ville de L’Épiphanie fait face à des dépenses supplémentaires associées au projet. En effet, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs lui exige d’implanter une passe migratoire permanente pour l’anguille d’Amérique, et ce, dans le but d’améliorer le sort de l’espèce. Pour la réalisation des plans d’ingénierie seulement, il en coûtera 21 000 $ à la municipalité.

Commentaires