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31 mai 2023

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

L’art de voyager à travers les mots

LITTÉRATURE

Véronick Talbot

©Renée-Claude Doucet - Hebdo Rive Nord

Véronick Talbot lançait tout récemment son premier roman intitulé « Raviver les volcans ».

Les mots de Véronick Talbot ont d’abord servi l’information, puis ils ont eu écho sur la scène politique. Avec son premier roman de fiction Raviver les volcans, elle les offre désormais au public en guise de voyage. Rencontre avec une autrice inspirante, pour qui les pages blanches ne sont que prétexte à partager de nouveaux récits.

« J’ai toujours caressé ce rêve de publier un roman, raconte Véronick. Lorsque j’étais petite, j’aimais lire, j’aimais écrire. J’étais fascinée par le pouvoir des mots, qui à eux seuls peuvent transporter un lecteur dans un autre univers. J’espérais un jour être en mesure de faire voyager les gens à mon tour. »

Celle qui occupe désormais le poste de directrice de l’information chez Médialo a d’abord œuvré comme journaliste, puis attachée politique dans le secteur de la MRC de L’Assomption, deux postes qui lui ont permis de jongler avec les mots et de déployer son talent naturel de communicatrice. Toutefois, c’est lorsqu’elle revêt son chapeau d’autrice que sa créativité et sa sensibilité sont exploitées à leur juste valeur.

« J’ai ressenti cette sensibilité qui m’habite lorsque je suis devenue maman. En congé de maternité, on redécouvre le moment présent. On voit notre enfant s’émerveiller devant les petites choses de la vie. C’est à cet instant que j’ai pu relâcher le « pilote automatique du quotidien » et que je suis retombée dans cette redécouverte du monde qui m’entoure. », partage l’autrice.

Véronick Talbot

©Gracieuseté - Hebdo Rive Nord

Lise Lavallée, anciennement députée de Repentigny, n’a pas hésité à soutenir Véronick Talbot dans son projet d’écriture. Cette dernière a œuvré pour Mme Lavallée en tant que directrice du bureau de circonscription et attachée politique.

D’ailleurs, l’idée derrière Raviver les volcans a jailli pendant cet arrêt dans la vie de Véronick, alors qu’elle relisait ses carnets de voyage, elle qui a eu la chance de visiter l’Indonésie deux fois. « C’est en feuillant mes journaux que cette histoire-là m’est apparue. Je me suis alors dit ok, je passe à l’action. »

Puis, en mars 2021, en pleine pandémie, Véronick se met à la tâche, poussée par son désir de s’accomplir personnellement, mais aussi par ennui du voyage. « Lorsque j’ai commencé à l’écrire, le récit m’habitait. J’avais toujours hâte de retourner dans ma bulle et de poursuivre son évolution. » L’autrice explique qu’elle a écrit une histoire qui lui a fait du bien et qui lui a permis de s’évader. En trois semaines à peine, le premier jet de son roman était couché sur papier. Ne restait plus qu’à l’envoyer à une maison d’édition, une étape cruciale.

Le défi de l’édition

Manuscrit en main, Véronick a attendu un certain moment avant d’oser l’envoyer à une maison d’édition. « Ma patronne de l’époque m’a convaincue d’aller de l’avant, en m’incitant à définir une date précise pour son envoi. J’ai donc choisi le 14 juillet, date à laquelle je suis partie en Indonésie, les deux fois, et date à laquelle les personnages du roman partent aussi en voyage. » Visiblement, cette date lui a porté chance puisque moins d’un mois plus tard, Véronick signait avec les Éditions Hurtubise.  

Véronick Talbot

©Gracieuseté - Hebdo Rive Nord

L’autrice Véronick Talbot (au centre), en compagnie d’Estelle Denoncourt et d’Amélie Tremblay, des Éditions Hurtubise.

C’est à ce moment que le réel travail a commencé. « On m’a dit qu’on aimait ma couleur et l’idée du voyage… mais mon éditrice m’a surtout demandé si j’étais prête à retravailler mon histoire. »

L’autrice a donc été appelée à réécrire certains passages, parfois pour mieux définir ses personnages, parfois pour exploiter un filon nouveau. « Mon roman a donc évolué vers les deux voix et j’ai développé davantage le personnage masculin, celui de Luca. »

Raviver les volcans raconte l’histoire d’Alexe et de Luca, qui ont chacun vu leur volcan intérieur s’éteindre par des blessures du passé. « De son côté, Alexe rêvait de voyage, d’aventures, de déployer ses ailes… mais certains événements l’ont fait tomber dans la routine du quotidien. À l’inverse, Luca souhaitait tellement oublier ses blessures, qu’il s’est mis en mouvement pour fuir la stabilité ennuyante. Le voyage leur permettra de réapprivoiser leur passé et ils réaliseront qu’ils ont toujours rêvé d’avoir le meilleur des deux mondes; d’être capables d’oser tout en conservant un point d’ancrage. »

Véronick précise que le récit n’est pas autobiographique, mais que la trame de fond du roman (les lieux, les hôtels, les restaurants) est inspirée de ses deux voyages en Indonésie. « Néanmoins, j’ai un peu d’Alexe et de Luca en moi; cette dualité qui se retrouve chez eux, je la ressens également. »

Enfin, aux termes de cette première aventure littéraire, Véronick avoue avoir contracté la piqûre. Un autre, voire des autres, projets d’écriture prennent vie derrière son écran d’ordinateur. Le nom de Véronick Talbot pourrait donc se multiplier sur les tablettes des libraires au cours des prochaines années.

Le premier roman de Véronick Talbot, Raviver les volcans, est disponible dans toutes les librairies. Surveillez la présence de l’autrice dans les prochains salons du livre, notamment à Montréal, l’automne prochain.

Véronick Talbot

©Gracieuseté - Hebdo Rive Nord

Le premier roman de Véronick Talbot pourrait bien donner lieu à la création d'autres récits.

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