Reconnaître les signes de détresse pour mieux lutter contre le suicide

  • Publié le 10 févr. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Clément Bolano

La capacité à reconnaître et comprendre les signes d’alerte est essentielle pour prévenir un drame. Comme le souligne Hugo Fournier, PDG de l'Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), « le suicide sera toujours un combat au niveau des mythes et des réalités ».

Les idées suicidaires sont souvent un cri d'alarme signalant une détérioration de la santé mentale. De la déprime passagère à des plans bien élaborés, ces pensées intrusives prennent diverses formes. Ces dernières ne naissent pas du vide, mais sont le résultat d'une accumulation de difficultés, qu'il s'agisse de problèmes de santé mentale, de dépendances, ou d'un sentiment de désespoir profond, comme le souligne la plateforme gratuite d’aide en ligne suicide.ca.

Parmi les signes de détresse psychologique, on peut citer des changements d'humeur brusques, une perte d'intérêt pour les activités habituelles, des troubles du sommeil, ou même des changements notables dans les habitudes alimentaires.

Le désespoir, quant à lui, surgit lorsque toutes les issues semblent bloquées, laissant la personne avec un sentiment d'impuissance et une impression d'être un fardeau pour elle-même comme pour son entourage.

Des signes qui ne mentent pas

Des propos inquiétants comme « vous serez bientôt débarrassés de moi », un intérêt soudain pour la mort, ou encore la préparation d’un testament et le règlement d’affaires personnelles sont autant de signaux qui ne doivent pas être ignorés. Parfois, un regain d'enthousiasme ou un calme soudain après une période de grand découragement peut indiquer que la personne a pris une décision tragique. 

Face à ces signes, l'approche à adopter est directe, mais empathique. « Il faut poser la question: est-ce que tu penses au suicide », conseille le directeur de l’AQPS.

L'accompagnement de ces personnes dans la recherche d'aide psychologique est fondamental. Des ressources comme suicide.ca et la ligne d'assistance 1-866-APPELLE sont disponibles pour offrir soutien et conseils, tant aux personnes en détresse qu'à leurs proches.

 « On compte trois suicides par jour au Québec, c'est énorme », martèle M.Fournier. En étant vigilant et en intervenant rapidement, chacun a un rôle à jouer dans la construction d'un Québec où la souffrance ne dure pas une vie.

 

Articles les plus consultés

Vivianne Joyal nommée directrice générale de la Ville de Repentigny. Photo gracieuseté.
Actualités

Première femme au poste de directrice générale pour la municipalité

Le conseil municipal confie ainsi la direction générale à Vivianne Joyal, la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de Repentigny.
(Photo gracieuseté - CISSS de Lanaudière)
Actualités
Communauté
Santé

Le Centre d’hébergement de Repentigny célèbre ses 20 ans en grand

Visite des installations et envolée de ballons ont notamment marqué le 20e anniversaire du Centre d'hébergement de Repentigny.
Michel Bolduc a choisi de s’envoler le 22 octobre, en écho au numéro de son joueur de hockey préféré; Mike Bossy. (Photo Médialo - Marie-Christine Gaudreau)
Actualités
Santé

Témoignage | Apprivoiser la mort quand on a tant aimé la vie

Michel Bolduc souffre d'un myélome multiple; un cancer des os agressif. Face à l'inévitable, il choisit de recevoir l'aide médicale à mourir.