Les policiers de L’Assomption mobilisés pour le bien-être des élèves

Publié le 21 mars 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 3 minutes

Marie-Christine Gaudreau

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Qu’on à voir les policiers avec la promotion de saines habitudes de vie auprès des jeunes ? Tout, selon Sophie Légaré, agente relations médias au Service de police de L’Assomption / Saint-Sulpice. Animés de cette volonté de poser un impact positif sur les jeunes de 1ère secondaire à un tournant important de leur vie, les policiers et leurs partenaires accueillaient les élèves des trois écoles secondaires de L’Assomption au café Desjardins du Cégep de Lanaudière à L’Assomption du 18 au 20 mars dernier, dans le cadre de la 17e édition du programme Mieux vivre en tête.

« Si tu fais de bons choix, tu manges bien, tu bouges, que la fin de semaine tu ne te gèles pas la bine, tu vas prendre de meilleures décisions dans ta vie et pour le futur aussi », explique l’agente Légaré. Lorsqu’il a été pensé, il y a une vingtaine d’années, le programme Mieux vivre en tête visait à prévenir les toxicomanies chez les jeunes en les sensibilisant aux impacts de celles-ci et aux bonnes habitudes à adopter pour se construire une vie épanouie.

Un message actuel

La tradition se poursuit chaque printemps depuis, à l’exception de quelques années de pause durant la pandémie. « C’est important pour nous de poursuivre le message. Je ne veux pas lâcher la génération présente par rapport aux autres, ce qui fait qu’on s’adapte, on essaie de trouver un message actuel pour capter leur attention », poursuit Sophie Légaré.

Si l’essence du programme demeure la même depuis ses débuts, les animations proposées ont évolué au fil du temps. Par exemple, on parlera davantage aujourd’hui de vapotage que de cigarette. On abordera le bon usage des réseaux sociaux et la diversité et on accordera une attention particulière à la gestion du stress.

Une représentante de la Fondation CAA-Québec était sur place afin de sensibiliser les jeunes à la prise de décision lorsque vient le temps de choisir d’embarquer ou non avec un conducteur.

Stimuler les réflexions

Pourquoi cibler particulièrement les secondaire 1, pourrait-on se demander. « Parce que souvent c’est là qu’ils vont être amenés à vivre des choses qu’ils n’ont jamais vécues avant parce qu’ils sont en contact avec des plus vieux. On veut les aider à prendre des décisions et faire de bons choix pour eux », de répondre Sophie Légaré. Ce sont plus de 500 jeunes qui sont ainsi sensibilisés annuellement. En tout, plus de 10 000 jeunes sont passés dans les kiosques préparés par les différents partenaires impliqués pour leur bien-être au cours des 17 éditions de l’événement.

En nouveauté cette année, les jeunes ont pu participer aux ateliers de sensibilisation à la sécurité routière pour les jeunes « J’embarque pas » de la Fondation CAA-Québec. « Par exemple, ils vont demander aux jeunes : je suis avec mon cousin qui a consommé du cannabis, est-ce que j’embarque avec lui en auto ou pas ? » partage Sophie Légaré, soulignant du même souffle qu’elle est étonnée chaque année par la qualité des réflexions des jeunes qui n’ont que 12 ou 13 ans.

Cette 17e édition du programme Mieux vivre en tête a été rendue possible grâce à la contribution financière du Club Lions de Repentigny, du Club Optimiste de Repentigny et du Cégep de Lanaudière à L'Assomption.

La police du CN est venue parler de la sécurité aux abords des voies ferrées.