Culture
Retour24 mai 2025
Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca
Le Mélo Festival voit grand
Repentigny

©Photo gracieuseté
Samuel Nadeau-Piuze et Lucas Doucet se sont inspirés de festivals comme Le Festif! de Baie-Saint-Paul et La Noce, au Saguenay.
Donner aux gens de Repentigny et des environs leur événement musical d’envergure; voilà le défi que se sont lancé les Repentignois Samuel Nadeau-Piuze et Lucas Doucet lorsqu’ils ont jeté les bases de la toute première édition du Mélo Festival qui se déroulera du 6 au 8 juin prochain à la Plaza Repentigny (site de l’aréna de Repentigny). À l’approche du grand jour, l’Hebdo Rive Nord s’est entretenu avec l’un des fondateurs.
Samuel Nadeau-Piuze ne mâche pas ses mots : « Notre vision c’est de devenir – c’est de grosses ambitions – un peu un Osheaga en banlieue de Montréal. Pas nécessairement dans le volume de gens qui vont venir, en tout cas pas pour l’instant, mais d’arriver avec une variété de musique qui est plus « Indie », plus éclectique aussi. »
Ainsi, la programmation de cette première édition a été pensée dans le but de rejoindre un public qui soit le plus large possible. Disposant de deux scènes, la scène Ciel-Ouvert à l’intérieur de l’aréna et la scène Évasion à l’extérieur, l’équipe du Mélo Festival a préparé des soirées dignes de répondre aux envies de tous les types de festivaliers. On estime à 15 000 le nombre de visiteurs qui pourraient converger sur le site durant les trois jours de festivités.
« On est tellement fiers et contents, lance spontanément Samuel Nadeau-Piuze. Je pense qu’on a su se promener et répondre à plusieurs styles de personnalités. La première soirée, à l’extérieur, ça va être un méchant gros party avec Jérôme 50, Matt Lang, qui est la figure du country au Québec, et Québec Redneck Bluegrass Project, qui sont reconnus pour faire le party. »
« À l’intérieur, on s’en va complètement ailleurs, poursuit-il, avec des sonorités plus électros, mais en band live. » Super Plage, Geoffroy, Milk & Bone, Ash et CRi seront de la partie. Le samedi, le site extérieur s’animera d’une musique plus populaire qui rejoindra beaucoup de gens, souhaitent et croient les fondateurs.

©Photo gracieuseté
Pour les fondateurs, la participation de Charlotte Cardin à la première édition de leur festival relève du miracle.
Charlotte Cardin sur la scène Ciel-Ouvert
C’est notamment lors de cette soirée que les festivaliers auront droit à la prestation d’une étoile québécoise dont la réputation n’est plus à faire; Charlotte Cardin. « Le fait que Charlotte [Cardin] ait accepté de venir jouer au festival, c’est certain que ç’a mis beaucoup de vent dans les voiles. C’est vraiment un miracle et c’est le seul spectacle qu’elle va faire dans la grande région de Montréal [cet été]. Pour nous, c’est incroyable et ç’a été un élément qui nous a fait croire au rêve », admet le co-fondateur.
Le groupe Comment Debord et Loud font également partie des têtes d’affiche de la soirée. À l’intérieur, la musique électronique sera à nouveau reine avec les prestations des DJs Arielle Roberge, Forrest et Franc Fala, qui feront vibrer les planches de la scène Évasion jusqu’à 2 h du matin.
Rapprocher les générations
Finalement, la soirée du dimanche rassemblera les mélomanes de tous âges. « Pour avoir vu Michel Rivard en spectacle à plusieurs reprises, les gens qui ont tripé sur Beau Dommage, sur Michel toute sa carrière, ils n’ont pas de festival. C’est malheureux », constate Samuel Nadeau-Piuze. C’est pourquoi une programmation à saveur multigénérationnelle a été pensée pour clôturer le festival. « On veut que les enfants chantent avec leurs parents et leurs grands-parents sur la Complainte du phoque en Alaska ! »
Outre Michel Rivard, les festivaliers auront la chance d’entendre Avec pas d’casque et Marie-Annick Lépine. De plus, Samuel Nadeau-Piuze souligne qu’au-delà de la musique, Lucas Doucet et lui-même se sont entourés des meilleurs noms de l’industrie du festival afin d’offrir une ambiance inégalée. Animations, kiosques de partenaires et une diversité de camions de restauration de rue attendent les visiteurs.
Alors qu’ils s’apprêtent à passer le test de la première édition, les fondateurs sont bien entendu fébriles, mais confiants. « Je pense qu’on est arrivé sans prétention, avec une ouverture, une transparence vis-à-vis ce qu’on essayait d’accomplir puis les gens ont décidé d’embarquer dans notre vision », expose Samuel Nadeau-Piuze en guise d’explication aux petits miracles qu’ils ont jusqu’à maintenant réussi à accomplir pour monter à partir de rien un événement de cette envergure pour une première édition dont les preuves restent encore à faire.
Pour toutes les informations : https://www.melofestival.com/
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