À un an des élections: François Legault persiste et signe

Pour ce qui est du remaniement ministériel, le premier ministre a expliqué son point de vue.  Photo Médialo Pierre Chartier.
Pour ce qui est du remaniement ministériel, le premier ministre a expliqué son point de vue. Photo Médialo Pierre Chartier.

À un an du rendez-vous électoral à l’échelle provinciale, François Legault a décidé d’apporter des changements majeurs au sein de son gouvernement. Remaniement ministériel, quatre champs d’action précis et, en plus, un projet de loi pour la première constitution québécoise. Il a discuté de ces projets avec le journal Hebdo Rive Nord dernièrement.

Pour ce qui est du remaniement ministériel, le premier ministre a expliqué son point de vue. Il souligne que depuis maintenant 7 ans la Coalition Avenir Québec (CAQ) est en poste et les gens s’attendent à des changements : « On a fait des bonnes choses depuis 7 ans entre autres en économie. Depuis 7 ans, on a battu l’Ontario puis le reste du Canada, mais il y a d’autres secteurs où il reste du travail à faire. Entre autres, en efficacité, là je vais être prudent parce que l’on est en négociation avec les médecins depuis 2 ans et c’est bloqué. Je tiens à le dire Christian Dubé a fait des grosses améliorations dans le réseau de la santé, mais tant qu’on n’aura pas réglé avec les 2 syndicats de médecins, on ne pourra pas avoir un réseau efficace. Je tiens aussi à le dire, on ne reculera pas, ce qu’on veut entre autres c’est que les Québécois aient accès à un médecin de famille, puis que ce médecin de famille dans un GMF soit disponible 7 jours sur 7, l’essentiel est là. »

Le premier ministre affirme que dans tout cet exercice gouvernemental, c’est très délicat de procéder à des changements, mais l’exercice devait être fait : « C’est très difficile, il y a plus de 80 députés qui attendent ta décision et tu en choisis 29, ça laisse des traces pour les autres, mais je pense avoir les meilleurs gens en poste pour faire avancer le Québec. »

Il y a un point où le premier ministre est formel, c’est le dossier de la sécurité publique : « J’ai nommé Ian Lafrenière, un ancien policier, au poste de ministre de la Sécurité publique et je veux qu’il travaille entre autres sur les gangs de rue pour resserrer la vis face aux motards criminalisés. »

Une première constitution

Ce projet de constitution a fait couler beaucoup d’encre depuis l’annonce du ministre de la justice Simon Jolin-Barrette : « Un projet de constitution de la loi des lois. On va inclure dans ce projet de loi beaucoup de choses : la loi 101, la loi 21, la laïcité et plein de choses. Ce serait surprenant que le Parti libéral et Québec solidaire qui ont voté contre la loi 21 appuie le projet, mais je ne vois pas pourquoi le Parti québécois ne l’appuiera pas. Le PQ dit qu’il n’y a pas eu de consultations, moi je dis tout simplement qu’il y aura un dépôt en commission parlementaire, on va écouter tous les gens et après ils choisiront. Moi, je me pose la question, si dans 25 ans le référendum n’est pas gagné, et si aujourd’hui une poignée de députés du Parti québécois refusent la constitution, comment ils vont être perçus par la population? Ce sera à eux de choisir. »

 

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