Le transport structurant : toujours une priorité pour François Legault

Le premier ministre du Québec et député de L’Assomption, François Legault, a profité de son passage à son bureau de circonscription pour faire le point avec l’Hebdo Rive Nord sur certains enjeux qui touchent directement les gens de la région.

D’emblée, l’un des sujets qui intéressent la population et les élus municipaux est sans contredit celui du transport en commun qui a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières semaines. Sur ce dossier, le premier ministre est formel : « D'abord ma priorité, la priorité des priorités, c'est le transport structurant de l'est de Montréal qui débouche dans Lanaudière. J'étais content, car ce matin j'ai croisé le maire Nicolas Dufour et il me dit que les discussions vont très bien avec l’ARTM [Autorité régionale de transport métropolitain] parce qu'il y avait un enjeu de tracé où ce dernier arrivait à Repentigny. Le maire de Repentigny n'était pas content où arrivait celui-ci, et ce matin il m'a dit qu’il y aura sans doute un nouveau tracé qui sera annoncé dans les prochaines semaines. Donc, pour moi, ça reste le dossier le plus important. Oui, dans le dossier de la 640 et 40 on aurait besoin de faire des choses, mais il reste beaucoup d'infrastructures à faire au Québec. Donc, pour moi, le transport structurant de l'est de Montréal passe avant les autres dossiers comme l’autoroute 40 et 640. […] Pour moi, ma priorité que j'ai dit à Geneviève Guilbault c'est vraiment le transport structurant. la priorité numéro un. »

On travaille sur le projet d’élargissement de la 341

Un autre dossier majeur dans la région est celui de l’élargissement de la route 341, qui perdure depuis un certain temps, mais qui semble progresser : « Pour ce qui est des travaux sur la 341, on attend des nouvelles de la CPTAQ [Commission de protection du territoire agricole du Québec] parce que pour élargir faut avoir les terrains. J'en ai parlé même au président de l’UPA [Union des producteurs agricoles de Lanaudière] parce que c'est différent de la CPTAQ et, habituellement, quand l’UPA est d'accord, ça aide à convaincre la CPTAQ. Ils sont encore en train d'étudier, mais devant moi des maires de la région ont dit au président de l’UPA, il me semble que ça devrait être une évidence, il y a des taxes qui ne sont pas utilisées et qu'il faut dézoner. Ça veut dire qu'il faut avoir l'accord de la CPTAQ, c’est pas des grands morceaux de terrain, mais c'est nécessaire pour élargir et aller de l’avant dans les travaux de la 341. »

La langue toujours une priorité

Avec 603 millions investis pour protéger et freiner le déclin du français, une des priorités de la Coalition avenir Québec est le français, mais le premier ministre va plus loin dans ce dossier. « Le vrai débat c'est qu'est-ce qu'on fait avec les 56 000 immigrants temporaires qu'on a? Actuellement, il s'ajoute 10 000 immigrants temporaires par mois. Puis, on n’arrive pas à construire des logements pour répondre à ça, on n’a pas assez des écoles […] Ça met de la pression sur tous les services du gouvernement et aussi sur l'avenir du français parce qu’on n’est pas capable d'avoir toutes les informations qu'on a demandées au gouvernement fédéral. Combien il y en a qui parlent français dans ces arrivants; toutes sortes de questions que l’on se pose. Pour l'instant, il y a deux approches, dire qu’on va rassembler les Québécois et exiger du fédéral une réduction du nombre d’immigrants temporaires […] Ou bien, on prend l'approche du Parti québécois qui est de dire on fait un référendum; une fois qu'on va être souverain on va régler ça. Je ne pense pas que ce soit la bonne approche. Par contre, on est tous les 2 d'accords, la CAQ et le PQ, qu'on ne peut pas continuer à avoir autant d'immigrants temporaires », conclut François Legault.