MasterChef Junior | Une expérience rêvée pour Zoé Baker de Repentigny

  • Publié le 27 mai 2025 (Mis à jour le 27 mai 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Zoé a été sélectionnée pour faire partie de la première cohorte de la compétition culinaire MasterChef Junior. (Photo gracieuseté)
Zoé a été sélectionnée pour faire partie de la première cohorte de la compétition culinaire MasterChef Junior. (Photo gracieuseté)

Pour Zoé Baker, participante à la première édition de MasterChef Junior présentement diffusée sur les ondes de TVA, cuisiner représente plus qu’une passion. C’est aussi sa manière bien à elle d’exploiter sa fibre créative. La Repentignoise aujourd’hui âgée de 13 ans révèle avec fierté ses talents au grand jour ce printemps. L’Hebdo Rive Nord l’a rencontrée.

« C’est un peu une manière de s’exprimer, comme les artistes ! » s’exclame Zoé Baker lorsqu’on lui demande ce qui l’a accrochée à la cuisine. Après avoir fait ses premiers pas derrière les chaudrons avec son père, en pleine pandémie, vers l’âge de neuf ans, Zoé explique avoir rapidement aimé le fait de pouvoir ajouter sa touche créative, d’inventer des recettes et de marier des ingrédients improbables.

Une passion qui sort de l’ordinaire

De fil en aiguille, et à une vitesse impressionnante, la jeune fille a parfait ses habiletés en cuisine. « C’est comme si elle avait développé le mouvement. C’est une danse qui se fait dans la cuisine » compare la mère de Zoé, Caroline Côté. Bien qu’il s’agisse d’une passion peu commune à un si jeune âge, pour les Baker-Côté, il était tout naturel d’encourager leur fille dans celle-ci, au même titre qu’ils l’auraient fait pour une discipline plus classique.

Une jeune fille et sa mère
Pour la mère de Zoé, Caroline Côté, il est tout naturel de soutenir sa fille dans l’accomplissement de ses rêves culinaires. (Photo Médialo – Marie-Christine Gaudreau)

« C’est aussi naturel qu’un enfant qui pratique un sport ou qui est artiste. Pour nous, ça faisait partie de notre vie et ça n’avait rien de surprenant, mais en fait ça l’est », poursuit la maman qui s’avoue impressionnée par la grandeur du talent des douze jeunes de la première cohorte québécoise de MasterChef Junior.

Élever ses compétences

Ainsi, quand Zoé a manifesté son intérêt à participer à la compétition culinaire, ses parents l’y ont encouragé. « Je ne savais pas si j’allais être prise, mais je savais que j’avais envie et que j’étais capable. Aussi, ça faisait deux ans que je faisais de la cuisine au niveau où j’étais. J’avais comme arrêté de monter et je me suis dit que ça pourrait peut-être m’aider à encore plus évoluer », révèle Zoé quant à ses motivations.

Avant MasterChef, Zoé savait déjà maîtriser seule la cuisine au barbecue, elle concoctait à l’œil des assaisonnements cohérents et connaissait par cœur une variété de recettes de pâtisserie. Néanmoins, elle avait le sentiment de ne plus parvenir à s’élever davantage.

Son expérience télévisuelle, dit-elle, lui a permis de défoncer ces barrières qui semblaient s’être installées autour d’elle. « Ça m’a permis d’être spontanée. Quand tu apprends ton défi, tu ne peux pas aller sur ton téléphone chercher. Tu dois tout de suite inventer et te rappeler ce que tu sais faire. Ça m’a permis d’essayer de nouvelles choses », résume-t-elle notamment.

Avec une grande maturité, elle admet également que la rigueur exigée par ce genre de production lui a fait faire d’importants gains en ce qui a trait à l’organisation, et ce, tant dans sa vie personnelle qu’aux commandes de ses casseroles. « Je suis quelqu’un de vraiment désorganisé d’habitude; j’oublie toutes mes choses. Je suis le genre de personne qui peut oublier de mettre deux ingrédients dans une seule recette ! » confie-t-elle en rigolant. Heureusement, elle souligne avoir su s’adapter et réussis à accomplir ce qu’elle désirait jusqu’à présent.

Une jeune fille cuisine devant un plan de travail.
La jeune Repentignoise se dit fière de son parcours jusqu’à présent. (Photo gracieuseté)

Une expérience inoubliable

Zoé se dit très fière du parcours que le public a pu observer d’elle jusqu’à aujourd’hui : « Juste d’avoir été dans les douze [enfants sélectionnés] au Québec c’est vraiment le fun. Depuis la première chose que j’ai cuisinée, je suis vraiment fière. » La jeune Repentignoise a d’ailleurs effectué une entrée remarquée, alors que sa recette de pieuvre lui a permis, dès la première semaine, d’attirer l’attention des juges. « Comme ça m’a aidé à gagner le premier avantage de la saison, ça m’a « boosté » pour les prochains défis. Et ça m’a touché parce que les juges ont pu goûter à qu’est-ce que moi j’aimais faire et ils ont aimé ça. »

Jeune fille devant un plan de travail dans la cuisine.
Afin de se préparer pour la compétition, Zoé explique qu’entre les tournages des émissions, elle cuisinait tous les soirs après l’école une multitude de recettes, entre 17 h et 20 h 30. (Photo gracieuseté)

Pour la suite, Zoé soutient que, quoi qu’il arrive, elle demeurera fière de la performance qu’elle a livrée. Elle retiendra de son aventure la riche expérience acquise, les belles rencontres avec des jeunes tout aussi passionnés qu’elle devenus des amis et des personnalités inspirantes telles que Jade, finaliste de la saison 2 de MasterChef Québec et Charles Lafortune, une idole d’enfance. Et à savoir si elle projette de faire de la cuisine un métier, Zoé répond spontanément : « On verra éventuellement si j’ai encore envie, mais pour le moment j’aimerais ça un restaurant dans le style de la fine gastronomie ! »

Pour voir Zoé à l’œuvre, on peut suivre son parcours du lundi au jeudi, à 19 h, à TVA.

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