Pascale Déry vit à plein régime sa nouvelle carrière

  • Publié le 17 janv. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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La vie et la carrière de Pascale Déry a pris un autre tournant le 3 octobre dernier dans le cadre des élections provinciales. Après avoir parcouru la circonscription de Repentigny à plusieurs reprises, multiplié les rencontres avec les différents organismes communautaires et autres, Pascale Déry est élue avec une majorité fracassante au poste de députée de Repentigny. Quelque temps après son élection, elle reçoit un appel du premier ministre François Legault et elle devient ministre de l’Enseignement supérieur; un parcours unique que nous vous invitons à suivre.

J’ai été fort émue de remporter la victoire le 3 octobre dernier […] Tout le monde me disait: "c’est un bon comté, ça va bien se passer", mais en politique il y a toujours des risques et j’en sais quelque chose. Lors de mon discours inaugural à l’Assemblée nationale, c’est la première fois que je me donnais une tape dans le dos, j’ai apprécié ma victoire. J’ai eu une majorité encore plus grande que Lise Lavallée [députée sortante], et je ne dis pas ça de façon péjorative, mais je suis quelqu’un de très compétitif dans la vie […]»

 

Ce que la ministre remarque quand elle se promène dans sa circonscription c’est l’accueil chaleureux de la population: «Je ne viens pas d’ici et, pourtant, les gens m’ont accueilli […] Encore aujourd’hui je sens que le courant passe bien et je tiens à remercier la population pour l’accueil que j’ai reçu. Je suis choyée et privilégiée d’être députée de Repentigny et je vais toutes mettre mes énergies afin de livrer les choses que nous avons promises durant la campagne.»

 

L’attente d’un coup de téléphone

Un moment marquant dans la carrière d’une députée c’est celui où elle attend des nouvelles afin d’être nommée ministre. Voici les grandes étapes résume Pascale Déry: «C’est fascinant comment ça se passe […] j’en suis encore émue. Au lendemain de l’assermentation des députés, on nous demande de rester à Québec. Donc, j’étais dans ma chambre d’hôtel, on réglait des dossiers dans le comté et je n'avais aucune attente. Pour moi, être assermentée comme députée c’était déjà un gros événement et, là, je n’étais pas prête à ça. Le téléphone a sonné, c’est le bureau de monsieur Legault et on me dit: "Est-ce que vous pouvez vous rendre à telle adresse dans 20 minutes?" Je me suis présentée à l’adresse, ils m’ont fait patienter dans une pièce et j’ai rencontré le premier ministre qui m’a annoncé le poste que j’allais occuper. Je suis restée une bonne minute sans parler tellement j’étais contente. Et, après, c’est la rencontre avec le département des communications, la sécurité et tout […] Ta vie en quelques minutes change, et tu reconnais la grande responsabilité qui t’incombe. Je prends ça avec beaucoup d’humilité et je suis reconnaissante envers monsieur Legault de m’avoir fait confiance.» 

Le CRUL, un premier dossier pour la ministre

«Je pense que l’on a été clair dans le dossier du CRUL [Centre régional universitaire de Lanaudière]. Dès le départ, monsieur Legault et tous les députés de la région ont dit que nous voulions bonifier l’offre universitaire. Comme ministre de l’Enseignement supérieur on doit, pour la région, vraiment bonifier l’offre parce que le taux de diplomation est très bas. Il ne faut pas juste penser aux universitaires, mais il faut penser aux autres aussi. Je pense qu’il faut revoir la mission du CRUL, ce que l’on va faire éventuellement, et dans Lanaudière il y a moyen, je pense, d’augmenter l’offre au collégial. Il y a plusieurs entreprises qui ont des besoins, et il faut arrimer ces besoins avec les gens qui étudient dans la région.»

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