Une augmentation importante de la population étudiante.

Avec la rentrée qui s’installe progressivement au collégial et à l’université, la ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry est heureuse de constater l’intérêt grandissant des Québécois pour les études supérieures, alors qu’on prévoit une augmentation du nombre de nouveaux étudiants dans les deux réseaux.

C’est ce que la ministre a affirmé à l’ <@Ri>Hebdo Rive Nord<@$p> lors d’une entrevue, le mardi 26 septembre dernier. En effet, Pascale Déry mentionne que son Ministère anticipe, encore cette année, une augmentation importante de la population étudiante. Selon les estimations préliminaires pour cette année, le réseau collégial devrait compter sur 6 500 étudiants de plus, soit une augmentation de près de 4 %. Du côté universitaire, une tendance à la hausse est également anticipée.

« Je prends pour exemple ce qui se passe présentement au Cégep de Lanaudière, on parle de plus de 7 000 élèves. C’est une augmentation importante une fois.  Ce qui me réjouit davantage dans cette nouvelle c’est que l’on va former encore plus de monde, on va faire monter la diplomation et garder les étudiants que l’on forme afin qu’ils occupent un emploi important dans la région. C’est ce sur quoi on travaille depuis plusieurs années », d’affirmer Pascale Déry.

Par ailleurs, étant consciente que le contexte budgétaire incite le réseau à s’adapter et à revoir ses façons de faire, la ministre Déry a confiance que les dirigeants des établissements et les professeurs ont tout en main pour continuer d’offrir des services de qualité afin d’assurer la réussite des étudiants.

« On se rappelle que, depuis 2018, le gouvernement a réalisé un rattrapage important en enseignement supérieur, comme le montrent les données suivantes : notre gouvernement a augmenté de 50 % les subventions, qui passent de 2 G$ à 3 G$ annuellement et la subvention moyenne par étudiant est passée de 11 300 $ à 15 200 $, soit une hausse de 3 900 $. Juste à titre de comparaison pour les sept années précédentes, soit de 2011-2012 à 2018-2019, l’augmentation avait été limitée à moins de 20 % (300 M$). De plus, un autre fait important à spécifier, c’est que des investissements de 3,3 G$ en infrastructures sont prévus pour les 10 prochaines années, ce qui représente une augmentation de 89 % par rapport à 2018 », souligne la ministre de l’Enseignement supérieur.

Elle ajoute : « Les établissements ont aussi été très agiles et créatifs afin de rendre les parcours de formation plus attrayants et pour mieux répondre aux besoins du marché du travail. Il est vrai que le contexte actuel exige un effort supplémentaire, mais il importe par ailleurs de souligner que nos cégeps ont cumulé des surplus au cours des dernières années et seront en mesure d’en utiliser une partie pour atténuer cette période de changements. Comme toujours, nous allons continuer de travailler sans relâche pour accompagner chacun des établissements dans cette période d’adaptation en faisant preuve de souplesse et de flexibilité. »

 Intelligence artificielle en enseignement supérieur

Dans la foulée des travaux de l’Instance de concertation nationale sur l’intelligence artificielle (IA) en enseignement supérieur, Pascale Déry annonce la publication de deux documents de référence pour guider l’ensemble du réseau de l’enseignement supérieur dans l’intégration et l’utilisation de l’IA. Rappelons qu’au cours des derniers mois, l’Instance a réuni différents acteurs du milieu de l’enseignement supérieur (établissements, syndicats, associations étudiantes et experts) dans le but de réfléchir à un déploiement et à une intégration de l’IA dans les établissements.