Une activité de plantation symbolique à l’Île-Lebel

  • Publié le 23 oct. 2025 (Mis à jour le 23 oct. 2025)
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(Photo gracieuseté)
(Photo gracieuseté)

À l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, les membres de la Table Solidarité-Pauvreté de la MRC de L’Assomption se sont réunis au parc de l’Île-Lebel à Repentigny, le 17 octobre, pour faire la plantation de deux mûriers blancs en guise de message d’espoir et de solidarité.

Le choix de cette variété d’arbres s’explique entre autres par le symbole de patience et de persévérance qu’elle représente. Avec ce geste, la Table Solidarité-Pauvreté souhaitait réitérer son engagement pour les droits humains, la justice sociale et la dignité pour tous, ainsi que son refus de la misère. Le mûrier blanc symbolise aussi le droit fondamental à la subsistance; faisant écho à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion portée par la Table.

Par ailleurs, les mûriers ont été plantés dans un lieu porteur de sens, soit près de la dalle de Repentigny réalisée par l’artiste Yves Gamache. Celle-ci est l’une des six répliques de la Dalle du Parvis des Droits de l’Homme de Paris.

« En planter deux, côte à côte, c’est inscrire dans le vivant notre volonté d’unir nos forces, nos voix et nos engagements, a assuré David Magny, membre de la Table Solidarité-Pauvreté. Ils grandiront ensemble comme deux témoins : l’un de la mémoire des injustices passées, l’autre de la promesse d’un avenir plus juste. »

S’unir contre l’exclusion

Également impliquée à la Table Solidarité-Pauvreté, la directrice générale de l’organisme Fin à la faim, Colette Doré-Thibault, a profité de cette rencontre pour rappeler les enjeux de cette lutte. Elle a notamment mentionné que le visage de la pauvreté avait changé : « La famille de classe moyenne se retrouve aujourd’hui à demander de l’aide. Le coût de la vie, des loyers, des denrées est tellement plus élevé ».

Celle-ci a également plaidé l’importance de mettre fin aux préjugés : « Nous devons dénoncer l’humiliation et l’exclusion afin d’éliminer la pauvreté sous toutes ses formes. » En ce sens, Mme Doré-Thibault a voulu souligner que tous avaient un rôle à jouer pour faire changer les choses : « Chaque organisme communautaire n’est qu’un maillon de la grande chaîne humaine ».

Témoignage d’espoir

En marge de l’événement, une femme ayant vécu la précarité et qui s’implique aujourd’hui dans l’action communautaire autonome a livré un témoignage poignant. Celle-ci a entre autres parlé de l’impact que l’organisme Fin à la faim a eu sur son parcours : « Il fut un temps dans ma vie… où le temps semblait s’écrouler. Les factures s’empilaient, le frigo se vidait et chaque jour, je me demandais comment j’allais y arriver. Je me souviens du poids du découragement et de la honte qu’on ressent parfois quand on n’a plus rien à donner, même à soi-même. Et puis, Fin à la faim m’a tendu la main ».

Elle a expliqué qu’au-delà de la nourriture, l’organisme lui a offert la lumière, l’humanité et l’espoir dont elle avait besoin pour se relever. Maintenant en meilleure posture, elle s’implique pour tendre la main à son tour à ceux et celles qui en ont besoin. « Merci Fin à la faim, et à tous ceux qui refusent d’abandonner la lutte contre la pauvreté. Parce que chaque repas partagé, chaque regard bienveillant, peut changer une vie. Moi, ça a changé la mienne », a-t-elle conclu.

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Deux mûriers blancs, arbres symbolisant l'espoir et la solidarité, ont été plantés au parc de l'Île-Lebel à Repentigny.