Le parcours historique Cité Mémoire L’Assomption est lancé

C’était soir de grand allumage le jeudi 20 novembre dernier, alors que les projecteurs s’allumaient pour la toute première fois afin de diffuser les quatre grands tableaux composant le parcours historique Cité Mémoire L’Assomption, devant les regards éblouis de plus d’une centaine de spectateurs.

Après Montréal et Charlevoix, L’Assomption devient la troisième destination à bénéficier de son circuit original réalisé par Montréal en Histoires, en collaboration avec la Ville de L’Assomption, Archives Lanaudière ainsi que des historiens locaux.

Les personnes présentes lors du lancement ont donc pu découvrir en primeur les quatre tableaux principaux, des projections numériques conçues par Michel Lemieux sur des textes de Michel Marc Bouchard. Ceux-ci s’inspirent de faits et de moments marquants de l’histoire de L’Assomption.

De la place Karl-Tremblay, on peut en apprendre sur l’histoire de la ceinture fléchée grâce à une projection sur le mur du Théâtre Hector-Charland. De l’autre côté du boulevard, des élèves d’hier à aujourd’hui apparaissent sur la façade du Collège de l’Assomption afin de raconter leur passage dans l’établissement. Au Vieux Palais, Marc, le chasseur de fantôme, replonge les spectateurs dans les vieilles légendes qui dépeignent le bâtiment comme un lieu hanté. Enfin, au parc du Souvenir, tout près de la passerelle piétonnière, une rivière interactive s’anime sur le sol, rappelant l’histoire du méandre de L’Assomption, par où les premiers habitants sont arrivés.

Des voix connues, comme celles de Marie-Ginette Guay, Martin Drainville, Catherine Trudeau et Vincent Leclerc, se font entendre au fil du parcours. Au total, 90 personnes, dont 34 comédiens, ont participé à la réalisation de ces tableaux dont la production s’est étalée sur près d’une année. Si l’ambiance sonore était diffusée par haut-parleurs pour le bien du lancement, les visiteurs devront télécharger l’application Cité Mémoire pour profiter du contenu audio du parcours.

Perpétuer la mémoire

En plus des quatre tableaux, une vingtaine d’autres stations retracent l’histoire de L’Assomption en proposant des balados, des narrations et des expériences en réalité augmentée donnant vie à des pionniers, artisans, visionnaires et figures oubliées en des lieux significatifs du centre-ville.

« Chaque tableau nous transporte des temps anciens jusqu’à aujourd’hui, recréant des liens émotifs entre nos ancêtres et nos contemporains. Nos histoires personnelles sont comme des fils qui se tissent les uns aux autres, devenant une grande ceinture fléchée collective », a décrit le directeur artistique Michel Lemieux, qui a révélé avoir pris beaucoup de plaisir à plonger dans l’histoire de L’Assomption.

Fier de cet ajout à l’offre culturelle et patrimoniale de L’Assomption, le maire Sébastien Nadeau a souligné l’importance de favoriser la mémoire et le souvenir par l’entremise de tels projets. « La ville a été fondée en 1717. C’est 308 ans qu’on a maintenant. L’Assomption a une histoire et il faut la raconter », a-t-il soutenu.

Celui-ci estime également que l’attrait attirera de nombreux visiteurs à L’Assomption au cours des prochaines années. On évalue d’ailleurs à 100 000 le nombre de spectateurs annuels, soit quatre fois la population de la municipalité.

Rappelons enfin que le parcours historique Cité Mémoire L’Assomption représente un investissement majeur chiffré à quelque 4 M$. Le projet est néanmoins subventionné à 80 %.

L’événement en images