La chirurgie de la hanche, notamment la pose d’une prothèse, devient souvent inévitable lorsque douleurs chroniques, raideurs articulaires et perte de mobilité nuisent gravement à la qualité de vie et à la mobilité. L’arthrose avancée est la cause la plus fréquente, mais d’autres pathologies comme la nécrose ou les fractures peuvent également conduire à une intervention. Comprendre les signes avant-coureurs et les options possibles permet de mieux anticiper une éventuelle chirurgie de la hanche.
Dans certains cas, la douleur de hanche devient insupportable au point d’entraver les gestes quotidiens. Cette souffrance constante peut signaler une usure avancée de l’articulation. Lorsque les traitements conservateurs échouent, la mise en place d’une prothèse de hanche devient souvent la meilleure solution. La perte de mobilité et des raideurs importantes sont également des signes avant-coureurs de la nécessité d’une chirurgie.
Avant d’envisager une opération, les médecins prescrivent généralement de la kinésithérapie, de la physiothérapie et des médicaments anti-inflammatoires. Parfois, ces traitements peuvent inclure des injections intra-articulaires. Si aucune amélioration significative n’est constatée après plusieurs mois, la chirurgie commence à être envisagée comme option sérieuse. L’arthrose très avancée répond difficilement aux approches conservatrices.
Lorsque la douleur empêche une personne de marcher, de se lever ou de s’habiller seule, la situation devient critique. Une gêne sévère dans les activités simples représente un indicateur fort. À ce stade, il est souvent difficile pour le patient de maintenir une vie sociale ou professionnelle satisfaisante. L’intervention chirurgicale s’impose alors comme un moyen de retrouver autonomie et confort.
Certaines maladies, comme la coxarthrose ou la nécrose de la tête fémorale, sont dégénératives. Avec le temps, ces affections provoquent l’effondrement de la structure articulaire. Malgré les soins, la hanche perd progressivement sa fonction. Dans ces cas, l’opération devient une étape inévitable pour soulager la douleur et préserver une certaine mobilité.
L’arthrose détruit progressivement le cartilage articulaire, exposant ainsi l’os à nu. Cela entraîne des frictions douloureuses et limite grandement les mouvements. Une arthrose à un stade terminal nécessite presque toujours la pose d’une prothèse.
Certains accidents provoquent des fractures complexes du col du fémur ou de la cavité cotyloïdienne. Lorsque ces fractures ne peuvent pas cicatriser correctement, la chirurgie est souvent inévitable. Cela permet de retrouver la stabilité articulaire.
L’âge joue également un rôle dans la décision d’opérer. Chez une personne âgée, l’articulation récupère difficilement, rendant les traitements médicaux moins efficaces. Cependant, certains jeunes adultes souffrent aussi de douleurs intenses prolongées. Leur faible tolérance à l’inconfort peut accélérer la décision opératoire. Tous les cas sont étudiés individuellement.
Les radiographies et les IRM montrent le degré exact de dégradation articulaire. Ces examens apportent une confirmation du diagnostic initial. Le chirurgien orthopédiste peut ainsi évaluer objectivement la nécessité d’opérer. Le choix se base toujours sur l’ensemble des symptômes et sur ces résultats d’imagerie.
Trop attendre pour opérer expose le patient à des douleurs chroniques invalidantes. L’articulation continue à se détériorer, pouvant entraîner des dégâts irréversibles. Une intervention trop tardive rend aussi la récupération post-opératoire plus difficile. Il est donc essentiel de ne pas négliger les premiers signes d’alarme.