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19 octobre 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Un party monstre pour les jeunes de 11 à 14 ans

PANDA de la MRC de L’Assomption

HALLOWEEN. Soutenir les parents d’enfants vivant avec un trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDA/H); voilà la mission que se donnent les Associations PANDA du Québec. Et puisque la socialisation de ces jeunes fait partie intégrante de leur développement, PANDA  de la MRC de L’Assomption convie les adolescents de 11 à 14 ans à un party monstre en vue de l’Halloween, le 27 octobre prochain, dès 19h, au CFP des Riverains à Repentigny. 

Cet événement se veut aussi une activité de financement pour l’organisme.

La mission de PANDA

Pourquoi PANDA? Pour «Parents Aptes à Négocier le Déficit de l’Attention, avec ou sans hyperactivité».

«On essaie de donner aux parents des trucs pour mieux fonctionner à la maison, explique Éliane Goffoy,  responsable de l’organisme. Que ce soit par des routines, un système de récompenses ou d’émulation… Nous sommes là pour mettre en place tout ce qui touche la thérapie cognitivo-comportementale ou autre encadrement particulier. En fait, nous aidons tout ce qui n’est pas en lien avec la médication. Quoique nous sommes bien au fait de ce qui se donne, nous laissons ça aux médecins.»

Dans la région seulement, l’Association rejoint environ 1 500 personnes par années. En plus d’offrir ses conseils par téléphone et sur sa page Facebook, elle organise différentes activités, dont le coaching parental.

«Il s’agit d’une série de dix rencontres de deux heures, lors desquelles nous présentons ces trucs pour aider les familles au quotidien. Le tout est tiré du livre de Lyne Massé, Martine Verreault et Claudia Verret; Mieux vivre avec le TDA/H à la maison».

PANDA propose également deux ateliers annuels pour les jeunes âgés de 8 à 12 ans; un sur la gestion de la colère et des émotions et l’autre sur la socialisation.

À bas les tabous

Si on a l’impression que de plus en plus de jeunes sont touchés par le TDA/H aujourd’hui par rapport à il y a 20 ans, c’est que maintenant, le sujet n’est plus tabou. «Maintenant on en parle. C’est vrai, la médication a encore mauvaise presse, mais bien dosée, avec un suivi d’un médecin, on a de beaux résultats. Alors maintenant, le trouble du déficit de l’attention n’est plus dérangeant».

Mme Goffoy ajoute par ailleurs que les jeunes ayant un TDA/H se réalisent très bien sur le marché du travail en vieillissant. «Dès qu’ils trouvent leur passion, ils s’épanouissent et ça fait de super bons travailleurs.»

Soulignons que 7% de la population compose avec un TDA/H, un trouble qui serait  héréditaire.

Pour plus d’info sur l’événement: Facebook – Party monstre Transylvania

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