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14 mars 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Ado et déficience intellectuelle; le défi des parents

Service de surveillance pour les jeunes

©Photo TC Media Stephane Gregoire

DÉFICIENCE. Ce matin-là, à la salle polyvalente, de jeunes curieux s’installent à la longue table de bricolage. S’affiche au programme: fabrication de glue maison. Ce matin-là, à la salle polyvalente, des parents sereins s’apprêtent à se rendre au travail. Ils savent que leur enfant est entre bonnes mains.

Vivre avec un enfant présentant une déficience intellectuelle s’inscrit en soi comme étant un défi quotidien. Pour ces parents, concilier la vie de famille et le travail peut donc rapidement devenir un casse-tête. Afin de mieux répondre aux besoins de ceux-ci, l’organisme Les Amis de la déficience intellectuelle Rive Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans nécessitant des besoins particuliers.

En fait, n’importe quel jeune ne pouvant demeurer seul à la maison peut y avoir accès; on pense bien sûr à une déficience intellectuelle, mais aussi à des limitations significatives du fonctionnement, un trouble du spectre de l’autisme, un trouble de comportement, des difficultés d’adaptation, un handicap physique ou même un problème de santé mentale. 

©Photo - Stephane Gregoire

Les Amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans, nécessitant des besoins particuliers.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Les Amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans, nécessitant des besoins particuliers.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Stéphanie-Claude Leclerc, directrice de l’organisme Les Amis de la déficience intellectuelle.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Les Amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans, nécessitant des besoins particuliers.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Les Amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans, nécessitant des besoins particuliers.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Les Amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans, nécessitant des besoins particuliers.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Les Amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans, nécessitant des besoins particuliers.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Les Amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans, nécessitant des besoins particuliers.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Les Amis de la déficience intellectuelle Rive-Nord lançait récemment un service de surveillance pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans, nécessitant des besoins particuliers.

©Photo TC Media - Stephane Gregoire

Des éducateurs spécialisés, parfois taquins, encadrent les jeunes au service de surveillance.

Ateliers, cuisine, sorties

Le service est offert lors des journées pédagogiques et à la semaine de relâche. Pour pouvoir en bénéficier, les jeunes doivent fréquenter une école de la Commission scolaire des Affluents ou en habiter le bassin desservi. Les activités se tiennent à l’école Jean-Claude-Crevier, dans le secteur Le Gardeur de Repentigny.

Des éducateurs spécialisés encadrent les usagers, dans un ratio d’environ un professionnel pour trois jeunes. Chaque jour, une thématique particulière est abordée. Les participants prennent part à des ateliers en salle et ils ont accès à la cuisine, à la médiathèque et au local de projection de l’école. Des sorties spéciales (glissades, bibliothèque, piscine…) sont également organisées.

Milieu encadré et accessible monétairement

C’est à la suite d’un appel téléphonique d’un papa découragé que l’organisme développait l’idée à l’automne 2014. «Mon enfant a 12 ans, il n’y a plus rien qui existe pour lui. Je dois arrêter de travailler parce que mon emploi ne correspond pas aux heures de l’école», racontait le citoyen à Stéphanie-Claude Leclerc, directrice de l’organisme.

«Avec le service de surveillance, nous pouvons ainsi offrir un milieu encadré et accessible monétairement aux familles. On parle de 10$ par jour, par enfant. Il ne faut pas oublier que ces familles doivent se battre chaque jour, tout est toujours plus cher pour elles», ajoute Mme Leclerc. Soulignons que ce projet est rendu possible grâce à une importante subvention du Ministère de la Famille.

On sait que 88% des personnes vivant avec une déficience intellectuelle en ont une dit «légère». Pour eux, l’accès au marché du travail est possible. -Stéphanie-Claude Leclerc, directrice de l’organisme Les Amis de la déficience intellectuelle

L’avenir pour ces jeunes

À l’occasion de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, qui débutait le 12 mars pour se terminer ce samedi, Les Amis souhaitent faire tomber les préjugés en ce qui a trait à ces jeunes au potentiel méconnu.

«On sait que 88% des personnes vivant avec une déficience intellectuelle en ont une dit «légère». Pour eux, l’accès au marché du travail est possible», indique Mme Leclerc. Plusieurs des membres de l’organisme occupent d’ailleurs un emploi: «ils peuvent faire du ménage dans des entreprises, travailler dans des garderies pour préparer la nourriture ou laver des jouets, plier des vêtements dans une boutique, accueillir des clients…»

Malheureusement, la majorité des personnes composant avec une déficience intellectuelle vivent du programme de solidarité sociale, qui se veut être l’équivalent de l’aide sociale mais qui s’adressent aux personnes ayant des contraintes à l’emploi. Cependant, pour Mme Leclerc, ce choix ne doit pas être favorisé d’emblée. Les jeunes qui accèdent au marché du travail voient véritablement leur vie transformée, notamment sur le plan social.   

Les entreprises, elles, peuvent bénéficier de différents avantages en engageant une personne présentant un handicap. En plus de recevoir une aide financière à l’embauche, elles ont tout à gagner sur le plan humain. «Lorsqu’on travaille avec ces jeunes, on sait à quoi s’attendre. Ils sont spontanés et sincères. C’est plus facile, c’est plus ludique… et c’est tellement d’amour», termine-t-elle.

Au calendrier:

Dans le cadre de la Semaine de la déficience intellectuelle, Les Amis et leurs partenaires proposent la conférence de Jean-Marie Lapointe, le 14 mars, à 19h, à la bibliothèque Robert-Lussier, à Repentigny. Le comédien et auteur accompagne depuis longtemps des personnes ayant des limitations physiques ou intellectuelles, il parlera de ses expériences. Un zumbathon est également organisé le dimanche 19 mars, à 13h30, à l’école La Tourterelle de Repentigny pour amasser des fonds pour l’organisme. Suivez Les Amis de la déficience intellectuelle Rive Nord sur Facebook.

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