Avec des sujets liés à des enjeux actuels tels que la pédiatrie sociale du Dr Julien, «L'éducation aux médias», les hydrocarbures, le «Coming out dans un contexte scolaire», «L'hypnose, mythe et réalité», ou encore des documentaires comme «Femmes au combat», qui furent victimes d'agression sexuelle ou «Survivre au progrès», tout est sur la table pour un brassage d'idées et des découvertes.

«Je souhaite que les étudiants qui participeront aux activités vivent des moments de grâce, car oui, les cours sont essentiels, mais ce qui nous nourrit à l'extérieur des classes, c'est souvent cela qui nous marque le plus», a indiqué Marcel Côté, directeur général du Cégep régional de Lanaudière.

Pour Alain Lamarre, directeur général du Cégep à L'Assomption, cet événement reflète bien les valeurs véhiculées dans l'établissement d'enseignement à savoir la curiosité, l'ouverture d'esprit, la rigueur de la pensée et la connaissance. «Il s'agit d'un événement qui contribue sans aucun doute à la formation de nos citoyens de demain», a-t-il ajouté.

Décloisonner les sciences humaines

La Semaine des éveilleurs de consciences est née d'une volonté du département de sciences humaines et des étudiants, il y a quatre ans, de faire suite à la Quinzaine des sciences humaines qui allait «cahin-caha» à ce moment.

«D'un brassage d'idées, est ressorti le désir de décloisonner les sciences humaines et on s'est donné le mandat d'inclure les autres programmes, éducation à l'enfance, sciences nature, arts et lettres...», raconte Hugues Brouillette, professeur de philosophie au Cégep à L'Assomption.  

De fait, des étudiants en littérature française (après 1850), participeront à une activité toute particulière en refaisant le procès de Meursault, le personnage principal de «L'Étranger» d'Albert Camus, à l'Oasis du Vieux Palais le vendredi de 14h à 16h. «L'idée sera de transposer son procès avec les codes d'aujourd'hui. Sera-t-il coupable? Si oui de quoi?», explique Élaine-Marie Rouleau, enseignante.

Enfin, M. Brouillette, aussi cofondateur d'Art et solidarité, né au Cégep il y a dix ans, invite la population à assister à un encan silencieux ce jeudi soir à 18h30 au profit de l'organisme Kira Burundi, qui vient en aide aux enfants de la rue au Burundi. «Je trouve important de faire découvrir aux étudiants qu'on peut être un acteur de changement dans un pays aussi éloigné, en collaboration avec des gens intègres qui sont sur place», conclut M. Brouillette.

Programmation complète sur www.eventbrite.ca.