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18 avril 2018

«N'attendez pas de tomber»-Marguerite Blais

Proches aidants

©Photo Hebdo Rive Nord-Nathalie Vigneault

Marguerite Blais, marraine du Regroupement des aidants naturels du Comté de l'Assomption (RANCA), est venue témoigner de l'importance des ressources dédiées aux proches aidants, dont les nouveaux ateliers présentés par l'organisme.

L'ancienne politicienne a vécu un épuisement après avoir mené de front ses fonctions de ministre et s'être occupé de son mari Jean-Guy Faucher, décédé des suites d'un cancer en mars 2015.

©Photo Hebdo Rive Nord-Nathalie Vigneault

Caroline Vadeboncoeur, coordonnatrice du RANCA, Chantal Deschamps, mairesse de Repentigny et préfète de la MRC L'Assomption, Michelle Dunn, chargée du projet INPAC, Marguerite Blais, Lise Lavallée députée de L'Assomption, Caroline Mireault, représentante

«J'ai quitté l'Assemblée nationale, je ne savais pas pourquoi. Je l'ai réalisé ensuite: parce que j'étais une "superwoman", parce que je ne voulais pas demander de l'aide, parce que j'étais capable de tout faire toute seule. C'est faux pourtant; on a besoin d'être aidée, soutenue et reconnue», a exprimé Mme Blais qui fait valoir du même coup que le Québec a besoin d'une véritable politique dédiée aux proches aidants.

En effet, dans notre population parmi les plus vieillissantes, un sondage de L'APPUI estime à deux millions le nombre de proches aidants en 2016 au Québec. Ceux-ci sont majoritairement des conjointes, mais aussi des filles et fils, qui cumulent un emploi en plus de leur rôle de parent.

«Dans Lanaudière, 83% des proches aidants de la région offre une aide quotidienne équivalente à presque 10 heures par jour. C'est beaucoup, surtout lorsque l'on n'a pas d'aide», souligne Michelle Dunn, chargée de projet des ateliers INPAC pour le RANCA.

Les aidants ne se reconnaissent pas

Le RANCA a la difficile mission d'aller rejoindre les proches aidants, dans un contexte où ils ne se reconnaissent pas eux-mêmes, puisqu'ils se disent «de la famille», donc c'est un geste naturel qui va de soi.

Caroline Vadeboncoeur, coordonnatrice du RANCA, souligne que l'organisme offre des services à tout type d'aidant qui accompagne tout type d'aidé, que ce soit un enfant qui vit avec un handicap par exemple, ou encore un jeune aidant qui soutient un parent vieillissant ou malade.

«Cela peut nous surprendre, mais la majorité des aidants ont entre 45 ans et 64 ans. L'appauvrissement et l'épuisement guettent souvent ces jeunes aidants qui finissent par travailler à temps partiel et même cesser leur travail pour aider leur parent ou leur proche, souligne Mme Vadeboncoeur. Sans oublier l'isolement, car ce n'est pas très "glamour" d'être un proche aidant».

L'organisme RANCA cumule quinze ans d'expertise en matière de soutien aux proches aidants et c'est pourquoi L'APPUI Lanaudière lui a octroyé une aide financière jusqu'en 2020 pour tenir des ateliers d'information INPAC sur des sujets aussi pratiques que «Qui fait quoi dans le système de santé?», «Les aspects légaux dans la perte d'autonomie», «Les services existants pour aidants et aidés», «Les aspects fiscaux et les finances», «Le choix d'un milieu de vie et d'hébergement».

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