14 février 2023

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

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©Renée-Claude Doucet - Hebdo Rive Nord

Geneviève Beaudoin, chef de section aquatique, Marc-Antoine Gagnon, sauveteur/moniteur, et Sylvie Desgagné, chef de division aquatique à Repentigny.

« Il faut que l’employeur s’adapte. On ne peut demeurer rigide dans nos conventions, indique Sylvie Desgagné, chef de la division aquatique à Repentigny. Ce qui est facilitant pour un jeune, c’est qu’il a accès à tout à la même place. Il peut donc facilement garder son lien d’emploi. Même si ce n’est pas monnayable, c’est très intéressant pour lui. »

Grâce à une équipe dévouée, la Ville est en mesure de former ses sauveteurs/moniteurs, de les engager par la suite et d’assurer la mise à niveau de leurs cartes de compétence. De plus, depuis maintenant plus d’un an, le centre aquatique offre gratuitement les cours de formation aux intéressés. L’initiative est rendue possible grâce à une subvention du ministère de l’Éducation, par le biais de son Plan d’action pour valoriser la pratique d’activités physiques, sportives et récréatives. Ainsi, les cours menant à l’obtention du brevet de sauveteur et de moniteur aquatique sont offerts gratuitement; Médaille de bronze, Croix de bronze, Premiers soins – Général/DEA, Sauveteur national piscine et Moniteur de natation.

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Sylvie Desgagné, chef de division aquatique à Repentigny

« En 2022, ce sont 300 jeunes qui ont pu bénéficier d’un ou l’autre des cours offerts », mentionne Mme Desgagné, enchantée par l’engouement de cette offre.

Plonger dès le secondaire

Afin de rejoindre un maximum de jeunes, l’équipe du Centre aquatique veille à tisser des liens directement avec les écoles de la région. Par exemple, elle a mis en place un programme nommé « La Relève! », qui lui permet d’interpeller les étudiants dès leur première année au secondaire.

« Plusieurs élèves terminent l’école assez tôt l’après-midi. Ils peuvent ensuite se déplacer à la piscine et suivre leurs cours de formation. En première et deuxième secondaire, on apprend les styles de nage et on développe les habiletés aquatiques, l’endurance. Par la suite, on apprend les techniques de sauvetage. À la fin de leur secondaire, les jeunes sont certifiés sauveteur national et moniteur de natation », explique Geneviève Beaudoin, chef de section aquatique.

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Geneviève Beaudoin, chef de section aquatique

La Ville sollicite également les étudiants-athlètes par le biais des programmes sport-études afin de leur offrir les formations dans le cadre de leurs études. Enfin, l’été, la Ville propose des formules camps, avec des formations de sauvetage intensives, sur une ou deux semaines selon les besoins.

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En plus d’occuper les fonctions de sauveteur, Marc-Antoine Gagnon enseigne tous les types de cours offerts, allant du conditionnement aquatique au cours de natation.

Atouts pour le marché du travail

Pour Marc-Antoine Gagnon, étudiant au DEP en mécanique automobile, le travail de sauveteur/moniteur présente de nombreux avantages. « Nous sommes très libres au niveau des horaires. Chaque session, nous pouvons choisir nos heures et quels types de cours nous souhaitons donner. S’il y a quoi que ce soit, il est toujours possible de faire des modifications. Nous avons une belle écoute de l’employeur. C’est un plus », partage-t-il en entrevue avec le journal.

Âgé de 23 ans, Marc-Antoine travaille au Centre aquatique Jacques-Dupuis depuis six ans et demi. C’est d’abord le travail d’équipe et le contact avec le public qui l’ont attiré vers ce type d’emploi. « Nous avons de bonnes conditions et nous sommes bien payés, en plus de passer nos étés à l’extérieur. Nous avons aussi accès à une solide formation, notamment en premiers soins, ce qui peut nous servir ailleurs qu’en piscine. C’est très bien vu dans un CV », termine le Repentignois.    

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Le Centre aquatique Jacques-Dupuis embauche quelques 130 sauveteurs/moniteurs par année.