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09 novembre 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Le récit troublant d’un oiseau de malheur

«Côtés obscurs»

©TC Media - Renée-Claude Doucet

LITTÉRATURE. Qu’elle rebute ou qu’elle intrigue le public, la page couverture sanglante du premier roman de Luc Cournoyer ne laisse personne indifférent. Elle fait place à une intrigue psychologique lors de laquelle le lecteur est appelé à découvrir les secrets du protagoniste qui, au-delà de son de son charme indéfectible, compose avec un trouble de l’adaptation.  

«Robert est un oiseau de malheur, explique Luc Cournoyer. Et sa conjointe présente elle aussi un côté obscur, très différent de celui de Robert, que l’on découvre à la fin du livre. Le mélange des deux provoque une panoplie de revirements.» L’auteur de Repentigny spécifie par ailleurs que l’homme et la femme avait été prévenu de cette malédiction lorsqu’ils se sont mariés, à Bali. Le chaman leur avait dit que leur union causerait d’irréparables répercussions.

C’est donc sur une trame digne d’un thriller que le lecteur est invité à tourner les pages de Côtés obscurs, publié aux Éditions de L’Apothéose.

Meurtre, sang, sexe

C’est auprès d’un ami que Luc Cournoyer a trouvé sa source d’inspiration. «À la base, l’idée est plutôt simple. Je suis allé souper chez un ami qui avait emménagé dans sa nouvelle maison et il me racontait toutes sortes d’histoires survenues dans son secteur… Nous avons donc commencé à dire qu’il était un oiseau de malheur. Je suis parti de là.»

M. Cournoyer avait déjà composé une fiction, sans toutefois être publié, il y a de cela quelques années. Pour sa deuxième tentative, il s’est donc demandé ce dont il avait besoin pour attirer le public. «Je me suis dit; un peu de meurtre, d’intrigue, de sang, de sexe… J’ai ainsi greffé ces éléments à mon idée de base.»

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Qu’elle rebute ou qu’elle intrigue le public, la page couverture sanglante du premier roman de Luc Cournoyer ne laisse personne indifférent.

En ce qui a trait au trouble de l’adaptation, dont souffre son personnage principal, l’auteur avoue qu’il ne connaissait que très peu de détails sur celui-ci. «J’ai comblé ma lacune en psychologie avec une psychiatre, qui a relu mon livre. Nous nous sommes assuré que les termes utilisés avaient du sens. Ainsi, ce que l’on lit n’est pas farfelu, ça peut arriver réellement.»

Issu du monde des finances, Luc Cournoyer se consacre à l’art depuis le début de sa retraite, en 2012. «J’ai toujours eu un côté artistique, que je tiens de ma mère. En ayant plus de temps, j’ai pu me mettre à l’écriture et suivre des cours de photographie et de dessins.» Le Repentignois planche déjà sur une suite à son œuvre. «Une bonne partie est déjà écrite; le reste est dans ma tête.» Ce deuxième tome pourrait sortir à l’été ou l’automne prochain.

Rencontrez Luc Cournoyer au Salon du livre de Montréal, le 18 novembre, à la Place Bonaventure.

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