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17 décembre 2017

Bobby Bazini ou l'art de toucher le cœur de ses fans

« Summer is gone »

LOUISE BOURGET - equiperedaction@tc.tc

©Photo gracieuseté

ENTREVUE. Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis que Bobby Bazini a décroché, à l'âge de 18 ans, une place lors d'un festival d'été à Mont-Laurier où le DJ de la radio locale, Hugo Sabourin, avait remarqué sa prestation. C'était le début d'une aventure qui se poursuit de plus belle pour celui qui en est à son troisième opus en carrière et dont la tournée Summer is gone fera une halte au Théâtre Hector-Charland, le samedi 20 janvier prochain.

«Honnêtement, je suis vraiment content, on a une très belle tournée et j’ai hâte de retourner à L’Assomption pour voir ce que les gens vont penser de mon spectacle », lance d'emblée Bobby Bazini en entrevue pour le journal Hebdo Rive Nord.

Il enchaîne : « La tournée s'inspire de l'album Summer is gone. Plusieurs chansons sont recréées en spectacle avec un jeu de lumière, car je pense que la lumière a un rôle important à jouer avec la musique. Mais on passe aussi à travers les albums précédents. Je revisite des pièces du premier album, d’une autre façon. On reprend des pièces du deuxième, qu’on combine avec les nouvelles. On passe un peu à travers différentes influences : folk, soul, country, blues. On se promène dans les styles. »

Celui qui était en nomination au dernier Gala de l'ADISQ dans les catégories « Album de l'année – Anglophone » et « Spectacle de l'année - Anglophone » ne cache pas sa fierté. « C’était un honneur d’être en nomination et de se retrouver avec d’autres bons albums d'artistes comme Leonard Cohen [You Want It Darker] qui a gagné. C’est la même chose pour le spectacle de l’année, c’était vraiment cool de se retrouver dans la même catégorie que ces artistes-là [Lisa Leblanc, Charlotte Cardin, Matt Holubowski et Half Moon Run, le lauréat]. »

Sortir de sa zone de confort

C’est seul avec sa guitare que l’auteur-compositeur-interprète a composé ses deux premiers albums. Il a créé un son inspiré de guitares épurées, de sonorités organiques et de soul. Son qui lui a valu plusieurs récompenses. Pour ce troisième album, le Québécois de 27 ans a élevé son art à un niveau supérieur en modifiant son approche et en collaborant avec une prestigieuse liste d’auteurs-compositeurs de Los Angeles, Nashville et Londres, incluant Martin Terefe, Jake Gosling (Ed Sheeran, One Direction), Samuel Dixon (Adele, Sia), Jimmy Hogarth (Amy Winehouse, James Bay), Eg White (Florence and the Machine, Adele) et la sensation Country, Chris Stapleton.

« J’avais le goût de sortir de ma zone de confort. Je suis donc allé travailler à Nashville, Los Angeles, mais c’est à Londres que j’ai vraiment trouvé ce que j’avais envie de faire avec ce troisième album. »

Bobby Bazini confie qu'il admire le résultat de collaborations musicales. « Écrire avec de nouvelles personnes entraîne souvent tes chansons dans des univers où, seul, tu ne les aurais pas transportées. J’ai été très privilégié de travailler avec une liste de rêve d’auteurs-compositeurs. Ça crée un beau mélange de matériel. »

Même si le son de Bazini demeure proche de ses inspirations passées, les bases musicales de son nouvel album sont à la fois familières tout en proposant des univers inattendus combinant de nouveaux tempos explorés pour la première fois par l’artiste.

Bien qu'une certaine mélancolie imprègne plusieurs des chansons sur Summer is gone, la chaleur vocale de Bazini nous transporte dans un univers rempli d’espoir.

« Après la sortie de C’est la Vie, des gens m'écrivaient et me disaient : “C’est exactement ce dont j'avais besoin en ce moment”. Même lorsque les chansons sont un peu plus sombres, elles peuvent encore vous aider à voir les choses d'une manière positive. C'est ce que je veux faire avec ma musique; avoir cet impact positif et aider les gens à se sentir mieux », conclut Bobby Bazini.

Pour vous procurer des billets, contactez la billetterie du Théâtre Hector-Charland en composant le 450 589-9198, poste 5, ou visitez le site Internet hector-charland.com

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