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05 décembre 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Pierre Dury immortalise «Les années libres»

Nouvelle exposition au Centre d’art Diane Dufresne

©TC Media - Renée-Claude Doucet

PHOTOGRAPHIE. Une cigarette entre les doigts, une moue songeuse, une mèche de cheveux relevée vers le haut… en un clin d’œil, on reconnaît René Lévesque, immortalisé sur une immense toile disposée à l’entrée de la salle d’exposition du Centre d’art Diane Dufresne. C’est ainsi, avec des œuvres plus vraies que nature, que le photographe Pierre Dury salue une époque qu’il qualifie «Les années libres».

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Le photographe Pierre Dury salue une époque qu’il qualifie «Les années libres».

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés.

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Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés.

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Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

En un clin d’œil, on reconnaît René Lévesque, immortalisé sur une immense toile disposée à l’entrée de la salle d’exposition du Centre d’art Diane Dufresne.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés.

«Mon projet met de l’avant les aînés; ceux qui ont 65-70 ans aujourd’hui, explique l’artiste en vedette à Repentigny jusqu’au 14 janvier. J’ai choisi de présenter la période des années 70-80, alors que tout ce beau monde avait 30 ans.»

Celui qui a opté pour le titre «Les années libres» hésite encore lorsque vient le temps d’expliquer le sens de cette appellation. «Je souhaite simplement que lorsque les jeunes se retourneront en arrière pour regarder notre génération, ils se disent que notre époque représente les années libres», confie-t-il, visiblement nostalgique.

Marathon de photos

Entre les photos de la collection de M. Dury (René Angelil, Nadia Comaneci, Lise Watier, Diane Dufresne, Gilles Carles, Robert Charlebois…) on retrouve également des clichés récents de plusieurs personnalités, de nombreux politiciens par exemple.

«Lorsque j’ai su que j’allais exposer, j’ai décidé de photographier le plus de gens possible. Je souhaitais avoir des nouvelles photos à présenter…»

Les murs de la salle d’exposition sont donc tapissés de 46 photos encadrées et 20 formats géants. Deux diaporamas réunissant des dizaines de photos sont également présentés. En plus des nombreux portraits, on y retrouve des photographies captées sur le vif de même que des images de plateaux de tournage.

«C’est comme ça que j’ai gagné ma vie, sur les plateaux de tournage. J’en ai fait une centaine», précise le photographe qui a d’abord fait sa marque dans le domaine de la mode.

En toute simplicité

Encore aujourd’hui, après près de 50 ans dans le métier, Pierre Dury convie ses modèles chez lui, dans ce qu’il appelle son «petit salon», dans sa demeure du quartier Rosemont.

«Lorsque quelqu’un arrive, je m’arrange pour être prêt. Mais je ne sais jamais ce que je vais faire, ni de quoi je vais parler… C’est un exercice minimaliste, je dois réussir à sortir la meilleure photo avec presque rien. Et je ne veux pas faire des photos plates; il faut que chacune se démarque.»

C’est donc en toute simplicité que le photographe arrive à rendre ses invités à l’aise. «Je m’assoie avec la personne, on jase et je la guide. Il y en a qui sont plutôt habitués, d’autre moins photogéniques. J’essaie d’embellir tout le monde.»

Et à quel point les photos sont retouchées? «Presque pas. Je ravive les contrastes de couleurs, mais je ne retouche jamais les visages. Je peux enlever un bouton d’acné, par exemple, et je fais attention au cou des femmes, mais c’est plutôt par respect.» 

L’heure de la pause

À savoir s’il y a une personnalité qui a particulièrement marquée sa carrière, le photographe s’arrête sur l’ex juge de la cour suprême Louise Arbour. «Lorsque tu regardes le parcours de cette femme, c’est ‘’wow’’… et de voir que j’ai réussi à la faire rire dans mon petit salon, c’est encore plus ‘’wow’’ », indique celui qui aimerait saisir sur son passage le cinéaste Robert Lepage.

Au cours des prochains mois, le photographe pense prendre une pause de la caméra et se concentrer sur la peinture. Pierre Dury caresse également le projet de création d’un livre photo, tout comme une exposition permanente dans un musée.

Pour obtenir un avant-goût de l’œuvre de Pierre Dury, visitez le www.pierredury.com. Rendez-vous au Centre d’art Diane Dufresne pour l’exposition Les années libres du mercredi au vendredi, de 13h à 17h et les samedi et dimanche de 10h à 17h. Entrée libre. Le Centre d’art Diane Dufresne est situé au 11, allée de la Création, à Repentigny. 

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