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23 avril 2024

Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca

Quand sa passion pour la propreté mène au petit écran

Laver pour gagner

David Collin

©Photo gracieuseté - Bertrand Exertier

David Collin s’est tout de suite reconnu dans la description du candidat type recherché par la production de Laver pour Gagner

Si pour plusieurs printemps rime avec grand ménage, certains se montrent plus friands que d’autres à l’idée de laver, récurer, astiquer, balayer, épousseter, trier, organiser. Bien plus qu’un mal nécessaire, pour de nombreuses personnes nettoyer n’est rien de moins qu’un besoin; une soif irrépréhensible de propreté. C’est notamment le cas du Repentignois David Collin que l’on peut voir depuis les dernières semaines dans le nouveau concours télévisé Laver pour gagner. Portrait d’un accro de la propreté.

« Comment dire ? J’ai l’image typique du gars de condo qui lave son auto avant d’aller souper tout bien habiller chez des amis parce que je lave mon auto quasiment tous les deux jours où dès qu’il a plu », mentionne David Collin, en entrevue avec l’Hebdo Rive Nord.

C’est donc sans surprise que des amis ont pensé à lui lorsqu’ils ont entendu parler de la nouvelle émission qui s’amenait sur les ondes; Laver pour gagner. « Je suis quand même une personne assez perfectionniste et assez minutieuse du ménage et du rangement; à la limite très toquée », ajoute l’homme de 38 ans.

Admettant lui-même qu’il cadrerait bien dans le concept de la compétition, il a soumis sa candidature et a effectivement été sélectionné. N’ayant pas vraiment d’attentes quant à ce qui l’attendait sur le plateau, David Collin avoue avoir été frappé par la réalité lors du premier tournage. « Je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi sale ! s’exclame-t-il. Jamais chez nous, au grand jamais, tu ne vas avoir quelque chose qui va s’être rendu à ce point dégueulasse. » Ayant grandi sur une ferme laitière à Saint-Esprit, ce qui implique naturellement un certain niveau de saleté, ce dernier affirme que la ferme familiale était de loin plus propre que le matériel à laver dans le cadre des défis de Laver pour gagner.

David Collin

©Photo gracieuseté - Bertrand Exertier

Avant de faire l’émission, jamais David n’avait vu de choses aussi sales.

Une course contre la montre

Le premier défi auquel il s’attaquait consistait à nettoyer un barbecue particulièrement encrassé et négligé. « Je te dirais que lorsque j’ai vu en quoi consistait le premier défi avec le temps qu’on avait d’allouer, je me suis dit « Oh ok, il faut que je revoie ma stratégie ! » Je pense que le but c’est peut-être d’être le moins pire de la gang. »

Effectivement, très peu de temps est consenti aux candidats pour faire briller des articles très sales. Un micro-ondes souillé d’un bout à l’autre, une voiture peinturée de crème glacée et parsemée de déchets quelconques à l’intérieur, des chiens remplis de boue; il n’y a pas de limite au niveau de saleté que l’on présente à ces participants qui se prétendent être des as de la propreté. Pourtant, les temps affichés au minuteur sont peu proportionnels à l’ampleur de la tâche à réaliser.

« Il y a parfois des choses qu’on devrait laisser tremper plusieurs heures, mais malheureusement, on ne peut pas, souligne celui qui œuvre comme entrepreneur paysager dans la vie. Somme toute, je pense que je me suis débrouillé tout de même assez bien dans les défis qui ont été diffusés jusqu’à présent. »

David Collin

©Photo gracieuseté - Bertrand Exertier

Laver pour gagner propose aux candidats des défis individuels, mais également des défis d'équipe.

De nouvelles astuces et de nouveaux amis

Que retiendra-t-il de cette aventure ? De nouvelles astuces de nettoyage peut-être ? « Complètement ! Je peux vous dire que je suis rendu un as des recettes de grand-mère, partage David Collin. Quand tu arrives là-bas, il faut que tu oublies tout ce à quoi tu es habitué : VIM, Hertel, détachant; on n’a pas droit à ça. Je suis allée faire des études après la première émission pour essayer de parfaire mon côté truc de grand-mère. Je repars grandi de ça, avec des techniques un peu plus bio. »

Mais, au-delà de la compétition, David mentionne avoir fait de belles rencontres grâce à l’émission. « C’est agréable d’être avec des concurrents qui ont un peu le même TOC ou le même perfectionnisme que nous, reconnaît-il. Il y en a pour qui c’est leur métier, d’autres pour qui c’est leur passion, d’autres pour qui c’est vraiment un défi de tous les jours de devoir vivre avec ces TOC-là. » Malgré une trame de fond compétitive, il remarque qu’une belle synergie s’est installée entre les candidats. La légèreté et l’aspect loufoque du défi qui leur était lancé n’ont jamais été perdus de vue, selon lui. « Si c’était à recommencer, je le referais, c’est sûr ! » conclut-il.

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