Le salaire minimum passera à 16,10 $ l’heure le 1er mai

  • Publié le 10 févr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture < 1 minute

Le 1er mai, le taux général du salaire minimum sera de 16,10 $ l'heure grâce à une hausse de 0,35 $, annonce Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l'Abitibi‑Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec.

Cette augmentation de 2,22 % bénéficiera à 217 400 salariés, dont 118 400 femmes. Ces travailleuses et ces travailleurs verront ainsi une hausse de leur revenu disponible pouvant aller jusqu'à 484 $ par année. 

Avec ce nouveau taux, le ratio entre le salaire minimum et le salaire horaire moyen atteindra 50,52 %, alors que la politique gouvernementale sur le salaire minimum vise l'atteinte d'un ratio de 50 %.

Le salaire minimum payable aux personnes rémunérées au pourboire sera augmenté de 0,30 $ l'heure, ce qui représente une hausse de 2,38 % et qui fera passer leur taux horaire à 12,90 $. Le même pourcentage de hausse sera appliqué pour les travailleuses et les travailleurs affectés exclusivement, durant une période de paie, à la cueillette de framboises ou de fraises. Ainsi, le salaire minimum payable passera à 4,78 $ le kilogramme pour la cueillette de framboises et à 1,28 $ le kilogramme pour celle de fraises.

« Cette hausse fait évoluer le salaire minimum de façon équilibrée, en respectant la capacité de payer des entreprises, tout en permettant aux travailleuses et aux travailleurs d'accroître leurs revenus et de préserver leur pouvoir d'achat. Malgré le contexte économique inflationniste qui a suivi les années de pandémie, l'évolution du salaire minimum réalisée par notre gouvernement depuis 2019 est plus forte que l'inflation. » Jean Boulet, ministre du Travail

Articles les plus consultés

(Photo Médialo - Marie-Christine Gaudreau)
Actualités
Santé
Sports

Une clinique de Repentigny prescrit la marche à ses patients

Dès 10 minutes de marche, on recense des bénéfices pour la santé. Découvrez l'initiative d'une clinique de Repentigny pour ses patients.
Dre Jolaine Sarrazin et Dre Annie Rivest cumulent respectivement 23 ans et 28 ans de pratique en médecine familiale. (Photo Médialo - Marie-Christine Gaudreau)
Actualités
Santé

Loi 2 | Des cliniques lanaudoises risquent de fermer leurs portes

L'heure est grave pour les médecins de famille qui voient le pire se dessiner devant eux. La Loi 2 emportera leurs cliniques dans le gouffre.
Normand Grenier maire de Charlemagne. Photo Médialo Pierre Chartier.
Actualités

Charlemagne va poursuivre le développement résidentiel

La municipalité de Charlemagne est au cœur d’un boum de construction résidentielle.